Blogue de ministres canadiennes sur la participation du Canada à la 60e session de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme

Par l’honorable Patricia J. Hajdu, ministre de la Condition féminine, à la tête de la délégation du Canada; l’honorable Carolyn Bennett, ministre des Affaires autochtones et du Nord; et l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie

Le gouvernement du Canada assume son rôle et ses responsabilités internationaux avec une énergie renouvelée et une motivation claire. Comme l’a déclaré le premier ministre Justin Trudeau la semaine dernière à New York : « Il est temps. Il est temps pour le Canada d’aller de l’avant. »

Le Canada estime que l’égalité entre les sexes est non seulement une question relative aux droits de la personne, mais également une composante essentielle de la justice sociale, de la paix, de la sécurité et de la prospérité. Lors de la 60e session de la Commission sur la condition de la femme des Nations Unies (CCFNU), le Canada a renouvelé son engagement à promouvoir l’égalité entre les sexes à l’échelle mondiale.

Dans le cadre de cet engagement, le Canada tente de se faire élire à la Commission pour le terme de 2017 à 2021. Un siège donnera au Canada plus de poids dans l’élaboration des travaux de la Commission en vue de relever les défis auxquels les femmes et les filles sont confrontées partout dans le monde. Cet effort reflète également l’appui qu’accorde le Canada aux Nations Unies, et sa détermination à jouer un rôle positif et constructif dans le monde.

Cette année, la délégation canadienne comptait quatre ministres du cabinet, ainsi que des représentants des gouvernements provinciaux et territoriaux et des organisations non gouvernementales. Ensemble, ils offrent un large éventail d’expérience, de connaissances et d’idées.

Notre collaboration à New York est le reflet des relations positives et dynamiques au sein du cabinet Trudeau, et du leadership dont a fait preuve le Canada en matière d’égalité entre les sexes.

Nous avons été inspirées par les possibilités de partage et d’apprentissage présentées par le groupe de discussion de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, lequel s’est concentré sur la création de voies menant à l'égalité des femmes et des filles autochtones, y compris par des idées qui contribueront à poursuivre notre engagement auprès des communautés autochtones. Dans notre engagement à passer à l’action, nous avons souligné que le gouvernement du Canada a lancé une commission d’enquête nationale pour définir des mesures concrètes en vue de réduire et de prévenir la violence envers les femmes et les filles autochtones. Notre gouvernement s’est engagé sur la voie de la réconciliation, débouchant sur une relation renouvelée avec les peuples autochtones du Canada.

Nous avons été ravies de participer à une série de discussions stratégiques sur des questions cruciales qui touchent les femmes et les filles, comme l’éradication de la violence sexiste, les droits des femmes et des filles autochtones et la santé et les droits sexuels et génésiques. Ces discussions nous ont donné des occasions précieuses d’apprendre des autres au sujet des pratiques exemplaires visant à aider les femmes et les filles à réaliser leur plein potentiel, et de communiquer certaines des approches adoptées par le Canada.

Par ailleurs, le Canada était fier de se joindre à l’UNICEF et au Fonds des Nations Unies pour la population afin de lancer officiellement le Programme mondial pour l’accélération des efforts visant à mettre fin aux mariages d’enfants. Cette initiative coordonnera les efforts internationaux et donnera l’élan nécessaire pour atteindre le nouvel objectif du Programme à l’horizon 2030 en vue d’éliminer cette pratique néfaste.

Les femmes et les jeunes filles sont souvent les personnes les plus marginalisées, les plus pauvres et les plus inaccessibles dans les collectivités. Elles ont besoin de services pour assurer leur propre santé sexuelle et génésique; elles doivent savoir que ces services existent et être libres de s’en prévaloir. C’est particulièrement le cas des adolescentes qui vivent dans des zones de conflit et d’instabilité où, dans le meilleur des cas, leur santé est négligée, et dans le pire, où elles sont victimes d’actes de violence indescriptibles. C’est pourquoi l’intervention du Canada dans le cadre du conflit en Syrie et en Iraq, par exemple, comporte une aide particulière aux victimes de violence sexuelle.

À titre de ministres, de femmes, nous sommes conscientes que la paix et la prospérité ne sont qu’illusoires si la moitié de la population mondiale n’en bénéficie pas. Les filles et les femmes sont de puissants agents de changement. C’est pourquoi nous devons veiller à ce qu’elles disposent des outils et des moyens dont elles ont besoin pour bâtir le monde auquel elles aspirent.

Dans la poursuite de ces efforts, il reste encore beaucoup à faire, mais le gouvernement du Canada est déterminé à travailler avec tous ses partenaires pour veiller à ce que les femmes et les filles au Canada et dans le monde aient la chance de vivre leur vie à leur manière : en poursuivant leurs ambitions, en sachant qu’elles ont une valeur intrinsèque et en réalisant ultimement leur plein potentiel.

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