Cette page Web a été archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Le gouvernement Harper souligne les avantages pour le Nouveau-Brunswick d’un éventuel accord commercial entre le Canada et l'Union européenne

Le renforcement des échanges commerciaux avec l'Union européenne favorisera la création d'emplois bien rémunérés, la croissance et la prospérité à long terme pour les travailleurs du Nouveau–Brunswick, selon les ministres fédéraux

Le 27 avril 2012 - Le ministre des Pêches et des Océans et ministre de la porte d’entrée de l’Atlantique, l’honorable Keith Ashfield, et le ministre d’État (Agence de promotion économique du Canada atlantique) (Francophonie), l’honorable Bernard Valcourt, ont uni leurs efforts aujourd’hui à ceux d’autres ministres fédéraux de partout au pays pour souligner les avantages d’un éventuel accord commercial avec l’Union européenne. Les ministres prenaient part à des activités dans des entreprises locales du Nouveau-Brunswick appartenant à des secteurs qui revêtent une importance particulière pour cette province, soit les secteurs des produits de la mer ainsi que du bois et des produits du bois. Ils ont mis en relief les retombées positives qu’aurait un accord commercial entre le Canada et l’Union européenne pour les travailleurs canadiens et leurs familles.

« Notre gouvernement concentre ses efforts sur les emplois, la croissance et la prospérité à long terme. Un accord ambitieux avec l’Union européenne représentera un gain énorme pour les travailleurs et les entreprises du Nouveau­Brunswick, a indiqué le ministre Ashfield lors de son passage à Cap-Pelé, dans les locaux de Cape Bald Packers, entreprise d’emballage et de traitement du homard de qualité et du crabe des neiges. En effet, plus de 7 000 travailleurs du Nouveau-Brunswick et leur famille tirent leur subsistance des produits de la mer. Un accord commercial avec l'Union européenne sera bénéfique pour cet important secteur, et profitera directement aux travailleurs et aux familles du Nouveau­Brunswick qui en dépendent. »

Le ministre d’État Valcourt prenait part à une activité organisée à Edmundston, dans les locaux de la Fraser Wood Siding, un des plus importants producteurs de parement en bois et de bardeaux de cèdre de qualité en Amérique du Nord.

« Le secteur du bois et des produits du bois constitue un pilier important de l'économie du Nouveau­Brunswick qui profiterait grandement d'un accord commercial ambitieux avec l'Union européenne. En fait, des milliers de travailleurs de la province et leur famille tirent leur subsistance de ce secteur, a expliqué le ministre Valcourt. La réduction des obstacles au commerce permettrait d'accroître les ventes de bois et de produits du bois de calibre mondial du Nouveau-Brunswick sur le marché lucratif de l'Union européenne, qui regroupe 500 millions de consommateurs. Cela profiterait directement aux résidants du Nouveau­Brunswick en favorisant la création d'emplois, la hausse des salaires et une prospérité accrue à long terme. »

« Plus de 60 p. 100 du revenu annuel du Canada (produit intérieur brut) et un emploi sur cinq dépendent du commerce, a souligné le ministre du Commerce international et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, l’honorable Ed Fast, dans une allocution prononcée aujourd’hui devant les membres de l’Economic Club of Canada à Ottawa. L’allocution du ministre s’inscrivait dans le cadre de plusieurs activités organisées un peu partout au pays dans le but de promouvoir les bienfaits de l’accord commercial entre le Canada et l’Union européenne présentement en cours de négociation.

« Un accord ambitieux avec l’Union européenne aurait des retombées importantes pour les travailleurs de toutes les régions du pays, a déclaré le ministre Fast. Un tel accord se traduirait par une augmentation de 20 p. 100 des échanges commerciaux entre le Canada et l’Union européenne et permettrait d’injecter 12 milliards de dollars par année dans l’économie canadienne. Cela équivaut à une hausse de 1 000 dollars du revenu de la famille canadienne moyenne ou à la création de 80 000 emplois. »

L’Union européenne, la plus grande économie intégrée du monde avec son marché de plus de 500 millions de consommateurs et un produit intérieur brut supérieur à 17 billions de dollars, est le deuxième partenaire commercial du Canada. Les négociations en cours avec l'Union européenne représentent la plus importante initiative commerciale du Canada depuis l'historique Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).

- 30 -

Un document d'information décrivant les avantages pour le Nouveau­Brunswick d’un éventuel accord commercial entre le Canada et l'Union européenne suit.

Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :

Rudy Husny
Attaché de presse
Cabinet de l’honorable Ed Fast
Ministre du Commerce international et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique
613-992-7332

Le Service des relations avec les médias (commerce)
Affaires étrangères et Commerce international Canada
613-996-2000
Suivez-nous sur Twitter : @Commerce_Canada

Document d’information - Avantages pour le Nouveau-Brunswick d’un éventuel accord commercial entre le Canada et l’Union européenne

Emplois, croissance et prospérité à long terme pour les travailleurs du Nouveau-Brunswick

Un accord commercial ambitieux avec l’Union européenne (UE) aurait des retombées positives considérables au Canada, car il mènerait à une hausse de 20 p. 100 des échanges bilatéraux et à une augmentation de 12 milliards de dollars du revenu annuel du Canada (produit intérieur brut).

Cela se traduirait par une hausse de 1 000 dollars du revenu de la famille canadienne moyenne ou par la création de 80 000 emplois, ce qui reviendrait à ajouter à l’économie canadienne un nombre d’emplois égal à celui qu’on trouve actuellement dans la ville de Moncton.

Plusieurs des principaux secteurs de l’économie du Nouveau-Brunswick bénéficieraient d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’UE.

Produits de la mer

  • Ce secteur emploie plus de 7 000 personnes au Nouveau-Brunswick.
  • L’UE constitue le plus important marché du monde pour les produits de la mer. De 2009 à 2011, les importations de produits de la mer de l’UE en provenance du monde entier ont atteint en moyenne 25 milliards de dollars par année.
  • L’UE impose actuellement des droits de douane moyens de 11 p. 100 sur les exportations canadiennes de produits de la mer, et certains atteignent même 25 p. 100. Ces obstacles tarifaires importants seraient éliminés dans le cadre d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’UE.
  • L’élimination des obstacles tarifaires permettrait d'accroître les ventes de produits de la mer de calibre mondial du Nouveau-Brunswick sur le lucratif marché de l'Union européenne, lequel compte quelque 500 millions de consommateurs. Cela profiterait directement aux travailleurs du Nouveau-Brunswick grâce à la création d’emplois, à la hausse des salaires et à une prospérité accrue à long terme.

Bois et produits du bois

  • Ce secteur emploie plus de 4 000 personnes au Nouveau-Brunswick.
  • De 2009 à 2011, les exportations de bois et de produits du bois du Nouveau-Brunswick vers l'UE ont atteint en moyenne 15,7 millions de dollars par année.
  • L’UE impose actuellement des droits de douane moyens de 2,2 p 100 sur les exportations canadiennes de bois et de produits du bois, certains droits atteignant même 10 p. 100. Ces obstacles tarifaires seraient éliminés dans le cadre d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’UE.
  • L’élimination des obstacles tarifaires permettrait d'accroître les ventes de bois et de produits du bois de calibre mondial du Nouveau-Brunswick sur le lucratif marché de l'Union européenne, lequel compte quelque 500 millions de consommateurs. Cela profiterait directement aux travailleurs du Nouveau-Brunswick grâce à la création d’emplois, à la hausse des salaires et à une prospérité accrue à long terme.

Agriculture

  • Ce secteur emploie plus de 5 000 personnes au Nouveau-Brunswick.
  • De 2009 à 2011, les exportations de produits agricoles du Nouveau-Brunswick vers l’UE (dont bon nombre sont passible de droits) atteignaient en moyenne 3,8 millions de dollars par année.
  • Un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’UE éliminerait les obstacles tarifaires visant certains produits d’exportation importants du Nouveau-Brunswick, tels le sirop d’érable (droit de l’UE de 8 p. 100) et les pommes de terre préparées (droits de l’UE variant entre 14,4 et 17,6 p. 100).
  • L’élimination des obstacles tarifaires permettrait d’accroître les ventes de produits agricoles de renommée mondiale du Nouveau-Brunswick sur le marché lucratif de l'UE, lequel compte quelque 500 millions de consommateurs. Cela profiterait directement aux travailleurs du Nouveau-Brunswick grâce à la création d'emplois, à la hausse des salaires et à une prospérité accrue à long terme.

Services

  • Dans l’ensemble, le secteur des services emploie plus de 250 000 personnes au Nouveau-Brunswick.
  • Le secteur des services occupe une place très importante dans l’économie du Nouveau-Brunswick, représentant 74 p. 100 du PIB total de la province en 2010.
  • En 2010, la valeur du marché de l’importation de services de l’UE s’élevait à 1,4 billion de dollars.
  • Les obstacles au commerce de l’UE visant les services canadiens comprennent à l’heure actuelle les exigences relatives à la citoyenneté et la résidence, l’absence de règles régissant l’entrée temporaire et les restrictions touchant la propriété et les investissements. Un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’UE réduirait ces obstacles au commerce, ce qui profiterait directement aux entreprises et aux travailleurs de ce secteur vital de l’économie du Nouveau-Brunswick.

Investissement

  • Les investissements directs des entreprises canadiennes dans la zone de l’UE se chiffraient à près de 173 milliards de dollars en 2011, ce qui représentait plus de 25 p. 100 de l’ensemble des investissements directs du Canada à l'étranger. La même année, les investissements directs des entreprises européennes au Canada atteignaient près de 161 milliards de dollars, soit plus de 26 p. 100 de l’investissement étranger total au Canada.
  • Les entreprises du Nouveau-Brunswick ont à l’heure actuelle des investissements importants dans divers secteurs de l’UE, dont l’agriculture, l’exploitation forestière, la fabrication et l’aérospatiale.
  • L’adoption de règles prévisibles en matière d’investissement et l’accès garanti aux marchés de l’UE permettront d’uniformiser les règles du jeu pour les investisseurs et les entreprises du Nouveau-Brunswick, et de réduire les risques rattachés aux investissements à l’étranger. Cela aura pour effet d’accroître les flux d’investissements bilatéraux, contribuant ainsi à la création d’emplois et de prospérité à long terme des travailleurs du Nouveau-Brunswick.

Marchés publics

  • Les travailleurs du Nouveau-Brunswick et des autres régions du Canada qui sont employés dans des secteurs comme l’ingénierie, l’architecture et la technologie seraient avantagés par un accès élargi aux marchés publics de l’UE, dont la valeur est estimée à 2,4 billions de dollars.
  • Un accès élargi au plus vaste marché public du monde profiterait à des secteurs qui revêtent une grande importance pour l’économie du Nouveau-Brunswick, bénéficiant ainsi aux travailleurs et à leurs familles.