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Un accord commercial Canada-Union européenne apportera d’importants gains à l’Alberta

L’accroissement du commerce avec l’Union européenne favorisera la création d’emplois, la croissance et la prospérité à long terme pour les travailleurs albertains et leurs familles, selon le ministre Menzies

Le 10 avril 2013 - Le ministre d’État (Finances), l’honorable Ted Menzies, s’exprimant au nom du ministre du Commerce international et ministre de la Porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, l’honorable Ed Fast, a souligné aujourd’hui les nombreux avantages qu’un ambitieux accord commercial entre le Canada et l’Union européenne procurera aux travailleurs et aux entreprises de l’Alberta. Le ministre a fait cette déclaration dans une allocution prononcée à Calgary devant la Chambre de commerce italienne au Canada, section ouest, et à laquelle assistaient des représentants des principaux secteurs d’activités essentiels à l’économie albertaine.

« Ici en Alberta, tant les entreprises que les travailleurs et leurs familles bénéficieront grandement d’un accord ambitieux avec l’Union européenne, a déclaré le ministre Menzies. La diminution des obstacles tarifaires permettrait d’accroître nos exportations de calibre mondial dans ces secteurs essentiels. »

L’Union européenne représente le quatrième marché d’exportation et le troisième partenaire commercial en importance de l’Alberta. Un accord global entraînerait l’élimination des droits visant des exportations stratégiques pour la province, comme les produits agricoles de base, l’énergie, les produits chimiques et plastiques et le matériel de fabrication de pointe, dont les machines industrielles. Un tel accord faciliterait aussi l’accès des fournisseurs de services albertains au marché de l’Union européenne et créerait de nouveaux débouchés à l’exportation pour des services qui présentent un intérêt pour la province, comme ceux liés au pétrole et au gaz.

« Notre gouvernement continue de se concentrer sur ce qui importe pour les travailleurs, les gens d’affaires et les exportateurs albertains, soit l’emploi, la croissance et la prospérité à long terme, a affirmé le ministre Fast. C’est pourquoi nous nous employons activement à ouvrir de nouveaux marchés dans de grandes économies dynamiques comme l’Union européenne, dans le cadre du plus ambitieux plan d’expansion du commerce de l’histoire de notre pays. »

Deuxième partenaire commercial du Canada, l’Union européenne est la plus grande économie intégrée du monde, comptant plus de 500 millions de consommateurs et affichant un PIB de 17 billions de dollars.

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Un document d’information ci-après présente les avantages que conférerait à l’Alberta un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne.

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Rudy Husny
Attaché de presse
Cabinet de l’honorable Ed Fast
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Document d’information - L’Alberta et un accord commercial Canada-Union européenne

L’Union européenne (UE) représente à la fois la plus grande économie intégrée du monde et le plus vaste marché d’importation de marchandises. L’UE offre donc des possibilités exceptionnelles pour les exportateurs et les travailleurs de l’Alberta et de toutes les autres régions du Canada.

Selon l’étude conjointe Canada-UE réalisée avant l’ouverture des négociations sur un accord économique et commercial global (AECG), un accord ambitieux pourrait accroître le revenu annuel du Canada de 12 milliards de dollars, et les échanges commerciaux bilatéraux de 20 p. 100. Autrement dit, de telles retombées économiques équivaudraient à une hausse de 1 000 dollars du revenu annuel du ménage canadien moyen ou à la création de près de 80 000 emplois, ce qui représente, par exemple, le double du nombre d’emplois actuels dans la municipalité régionale de Wood Buffalo, en Alberta.

L’AECG aurait pour effet d’abolir les droits de douane visant la quasi-totalité des principales exportations de l’Alberta et d’ouvrir de nouveaux débouchés commerciaux sur le marché européen. Les exportateurs profiteraient également d’autres dispositions de l’AECG qui viendraient, par exemple, réduire les obstacles liés à la réglementation, protéger les droits de propriété intellectuelle des exportateurs et établir des règles plus transparentes en matière d’accès aux marchés.

Dès son entrée en vigueur, l’AECG créerait des débouchés à l’exportation pour les entreprises de l’Alberta en venant éliminer les droits qui s’appliquent aux exportations dans les secteurs clés suivants :

  • Métaux et minéraux. Le secteur albertain des métaux et des minéraux comprend le gaz naturel, le pétrole classique, le charbon, les minéraux et les sables bitumineux. Plus particulièrement, ce secteur essentiel de l’économie de l’Alberta permet le développement des infrastructures ainsi que la production d’énergie et l’exploitation des ressources naturelles dans cette province. En 2011, ce secteur a été à l’origine de 28 p. 100 du PIB total de la province. En outre, plus de 181 000 Albertains travaillent dans ce secteur, dont les emplois figurent parmi les mieux rémunérés de l’économie provinciale. Même si de nombreux produits minéraux exportés de l’Alberta entrent en franchise dans l’UE, il reste que certains métaux sont assujettis à des droits moyens de 1,7 p. 100, pouvant aller jusqu’à 10 p. 100 dans certains cas.
  • Agriculture et agroalimentaire. Comptant plus de 51 millions d’acres de terres consacrées à la culture et à l’élevage de bétail, l’Alberta offre une variété de produits agricoles de premier ordre. En 2012, près de 76 000 Albertains travaillaient dans le secteur agricole et agroalimentaire, lequel a été à l’origine de 2,5 p. 100 du PIB albertain en 2011. De 2010 à 2012, l’Alberta a exporté chaque année vers l’UE pour 285,8 millions de dollars, en moyenne, de produits agricoles, auxquels des droits moyens de 13,9 p. 100 se sont appliqués.
  • Produits forestiers. Près de 19 000 Albertains travaillent dans le secteur des produits forestiers, qui représente un important segment de l’économie de l’Alberta. De 2010 à 2012, l’Alberta a exporté chaque année vers l’UE pour 62,6 millions de dollars, en moyenne, de produits forestiers, qui ont été visés par des droits moyens de 1,2 p. 100, avec des crêtes à 10 p. 100. Ces obstacles tarifaires seront éliminés si le Canada et l’UE concluent un accord commercial.
  • Fabrication de pointe. En Alberta, l’industrie de la fabrication de pointe emploie plus de 28 000 personnes. De 2010 à 2012, l’Alberta a exporté chaque année vers l’UE pour 254,1 millions de dollars, en moyenne, de matériel de fabrication de pointe, dont certains produits ont été assujettis à des droits allant jusqu’à 22 p. 100. Les machines industrielles, l’une des principales catégories de produits de fabrication de pointe exportés par l’Alberta vers l’UE, sont visées par des droits moyens de 2,1 p. 100, qui peuvent toutefois atteindre jusqu’à 8 p. 100.
  • Produits chimiques et plastiques. L’Alberta est un grand producteur de produits chimiques et de matières plastiques. Quelque 11 000 Albertains travaillent dans ce secteur, qui constitue une importante source d’exportations de la province vers l’UE, exportations qui se sont chiffrées en moyenne à 84,6 millions de dollars par année, de 2010 à 2012. À l’heure actuelle, ces exportations sont visées par des droits moyens de 4,9 p. 100, avec des crêtes à 6,5 p. 100.