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Discours du ministre Fast à l’occasion de la Journée du Mexique

No 2011/22 - Ottawa (Ontario) - Le 13 juin 2011

Sous réserve de modifications

C’est pour moi un grand honneur de me joindre au secrétaire [de l’Économie, Bruno] Ferrari afin de contribuer au lancement de cette journée et de discuter des relations commerciales sans doute parmi les plus importantes pour le Canada.

Comme je suis originaire de la Colombie-Britannique, je comprends toute l’importance du commerce pour les familles canadiennes.

Environ 60 p. 100 de l’économie canadienne repose sur le commerce et un emploi sur cinq en dépend au Canada.

Dans ce monde de plus en plus compétitif, nous devons soutenir la concurrence pour obtenir une plus grande part du commerce mondial.

Je sais que le Mexique partage les mêmes préoccupations que le Canada.

Le partenariat Canada-Mexique peut contribuer à la création d’emplois et de débouchés dans nos deux pays et offrir des possibilités aux Canadiens et aux Mexicains. C’est là l’essentiel de mes propos ici aujourd’hui. Notre partenariat nous aidera sûrement à affronter efficacement la concurrence des superpuissances économiques, entres autres la Chine et l’Inde.

Nous pouvons être très fiers de ce que nous avons accompli ensemble au fil des ans.

Lorsque l’ALENA [Accord de libre-échange nord-américain] est entré en vigueur en 1994, notre commerce bilatéral était modeste.

Nous avions bien un voisin en commun, mais notre partenariat commercial n’en était qu’à l'état embryonnaire.

Les temps ont bien changé.

Des gens d’affaires des deux pays ont profité des avantages offerts par ce nouvel accès à nos marchés respectifs. À présent, nous comptons parmi les principaux partenaires commerciaux l’un de l’autre.

Pensez-y un instant.

Notre commerce de marchandises a plus que quintuplé depuis l’entrée en vigueur de l’ALENA. L’investissement direct canadien au Mexique, quant à lui, a bondi d’environ 760 p. 100.

Nos liens commerciaux ont bien résisté à la crise économique et nous tenons à les resserrer.

Les entreprises canadiennes continuent d’examiner les possibilités d’investissement au Mexique.

Les nombreuses entreprises et filiales canadiennes présentes au Mexique — environ 2 600 — sont la clé de notre succès.

Des sociétés comme Banque Scotia, Bombardier, Magna, Goldcorp, TransCanada Corporation, Canadien Pacifique, Air Canada et de nombreuses autres font des affaires au Mexique.

De grandes entreprises mexicaines comme Kojo Worldwide et Nemak sont présentes au Canada et profitent de son climat d’affaires exceptionnel.

Aujourd’hui, nous avons l’occasion de discuter de la façon de continuer sur cette lancée.

Le Canada a beaucoup à offrir au Mexique dans de nombreux secteurs, allant de l’énergie à l’environnement et à la foresterie, en passant par les transports, les infrastructures et la haute technologie.

Le tourisme occupe également une place prépondérante dans nos relations.

Comme l’ambassadeur du Mexique au Canada, M. Francisco Barrio-Terrazas — qui est parmi nous aujourd’hui — l’a récemment déclaré : « On ne peut appréhender les relations Canada-Mexique sans parler du tourisme. »

Il a souligné que la durée moyenne du séjour de touristes canadiens au Mexique était trois fois supérieure à celle des touristes américains.

Le tourisme demeurera donc l’un des aspects fondamentaux de nos relations — tant pour l’économie du Mexique que pour les Canadiens qui veulent fuir l’hiver.

L’exploitation minière est un autre bon exemple de nos excellentes relations, notamment parce que les Canadiens sont d’importants investisseurs dans l’industrie minière du Mexique.

Il est pourtant possible d’élargir notre partenariat dans les domaines de la science et de la technologie.

Nos deux pays ont beaucoup à offrir à cet égard et doivent de toute évidence collaborer pour développer et commercialiser leurs innovations sur les marchés mondiaux.

En ce qui concerne l’industrie manufacturière, les occasions de travailler ensemble sont également excellentes.

La Chambre de commerce du Canada a mis sur pied un groupe de travail sur l'industrie de l'automobile à Saltillo [Mexique], l’automne dernier, en vue de trouver des façons de mieux harmoniser nos chaînes d’approvisionnement.

L’expérience du Canada en matière de fabrication intégrée a été très profitable, entre autres aux États-Unis. Nos produits traversent plusieurs fois la frontière Canada-États-Unis au cours du processus.

Nous pensons pouvoir faire de même avec le Mexique.

Par conséquent, la promesse de liens commerciaux plus étroits n’est pas vaine. Et nous prenons des mesures pour la concrétiser.

Notre équipe de délégués commerciaux au Mexique, par exemple, aide tous les jours, sur le terrain, des entreprises canadiennes à réussir au Mexique.

Ce sont également d’excellents points de contact pour nos partenaires mexicains; ils les aident à découvrir les nombreux avantages de faire des affaires au Canada.

Si vous ne l’avez déjà fait, je vous encourage à communiquer avec nos délégués commerciaux dans les bureaux régionaux au Canada, à notre ambassade et dans deux de nos consulats au Mexique.

Découvrez de quelle façon ils peuvent vous aider à établir davantage de liens entre nos marchés.

En outre, notre gouvernement appuie fermement le Partenariat Canada-Mexique (PCM). Bon nombre d’entre vous présents ici aujourd’hui participent à cet effort.

Ensemble, nous nous attaquons à des questions complexes comme le commerce et l’investissement, la mobilité des travailleurs et l’environnement.

Je sais que cette conférence même découle de discussions dans le cadre du PCM.

Nous avons également pris un engagement commun envers l’amélioration continue de la plateforme offerte par l’ALENA.

Le libre-échange nord-américain a eu des retombées très positives pour les trois pays, non seulement en matière de commerce et d’investissement entre nos pays, mais également avec le reste du monde.

Après tout, lorsque le monde regarde vers l’Amérique du Nord, il ne voit pas seulement le Canada ou le Mexique.

Il découvre un marché continental intégré de quelque 455 millions de personnes.

Il constate que les entreprises collaborent, que les routes, autoroutes, voies ferroviaires et maritimes traversent le continent d’un océan à l’autre.

Notre travail consiste à améliorer sans cesse le flux des échanges commerciaux qui traverse nos frontières.

C’est pourquoi nous prenons des mesures pour supprimer les derniers obstacles au commerce, y compris ceux de nature non tarifaire, et pour attirer davantage d’entreprises en Amérique du Nord.

En ce qui concerne nos efforts pour affronter la concurrence de la Chine, de l’Inde et du Brésil en vue d’obtenir une plus grande part du marché mondial, le message est clair : nos trois pays sont plus forts ensemble que séparés.

Alors que le Canada et le Mexique envisagent l’avenir de leurs économies, nous devons renforcer la collaboration continentale, entre nos deux pays et avec les États-Unis.

Bien que nous ayons parcouru un bon bout de chemin depuis l’entrée en vigueur de l’ALENA, nous ne pouvons nous permettre d’être trop complaisants. De trop nombreux emplois et de trop nombreux futurs débouchés sont en jeu dans nos deux pays.

Je suis persuadé que la séance d’aujourd’hui renforcera l’esprit de collaboration qui nous a jusqu’à présent caractérisés.

Travaillons ensemble à réussir toujours davantage, à créer des emplois et à accroître la prospérité pour les Canadiens et les Mexicains.

Je vous remercie.