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Discours du ministre Fast dans le cadre de la série de conférences sur l’investissement mondial du Financial Times : Pleins feux sur le Canada
Le 13 mai 2013 - New York (États-Unis)
Sous réserve de modifications
Mesdames et Messieurs, au nom du gouvernement du Canada, je vous souhaite la bienvenue à la conférence Pleins feux sur le Canada organisée en partenariat avec le Financial Times.
Vous, qui comptez parmi les plus grands dirigeants d’entreprise et personnes d’influence aux États-Unis, êtes sans doute nombreux à chercher des moyens stratégiques d’investir dans des économies novatrices et en croissance, capables de vous assurer de solides rendements sans mettre en péril la sécurité de vos fonds.
Nul besoin de chercher ailleurs qu’au Canada, qui offre de nombreux avantages concurrentiels et des facteurs économiques fondamentaux très solides.
Pourquoi le Canada?
Tout d’abord, le Canada et les États-Unis sont l’un pour l’autre les meilleurs alliés, partenaires et clients qui soient. En effet, il n’existe pas de relation commerciale plus solide et plus fiable que celle qui nous unit.
Comme vous le savez, le 2 janvier dernier a marqué le 25e anniversaire de la signature de l’Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis. Cet accord a placé nos deux pays à l’avant-garde de la libéralisation du commerce. Nous avons donné au monde un bel exemple de ce qu’on peut accomplir en réduisant ou en supprimant les obstacles au commerce.
Mais comme vous le dira tout bon étudiant en histoire économique de l’Amérique du Nord, cet accord de libre-échange n’était qu’un début.
Son successeur, l’Accord de libre-échange nord-américain ou ALENA, allait devenir l’accord économique le plus profitable que le monde ait connu.
Aujourd’hui, la circulation bilatérale de marchandises, de services, de personnes et de capitaux entre nos deux pays est sans égale.
La valeur des produits et services échangés de part et d’autre de notre frontière en 2012 s’est élevée à plus de 742 milliards de dollars américains. Cela représente près de 2 milliards de dollars par jour, ou quelque 1,4 million de dollars la minute.
Ces nombres sont bien plus que de simples statistiques : ils représentent 2,4 millions d’emplois pour le Canada et 8 millions pour les États-Unis.
Plus récemment, le premier ministre Stephen Harper et le président Barack Obama se sont engagés à intensifier le partenariat Canada-États-Unis au moyen du plan d’action Par-delà la frontière. Ce plan propose de déplacer des aspects importants de nos structures de sécurité vers le périmètre de nos deux pays afin de réduire les tracasseries douanières et de faciliter les échanges commerciaux.
En veillant à faciliter les affaires entre les entreprises des deux pays, nous établissons les bases qui favoriseront la création d’emplois et la croissance au Canada et aux États-Unis.
Évidemment, compte tenu de la profonde intégration de nos chaînes d’approvisionnement, les entreprises américaines ont une grande influence sur la manière dont les entreprises canadiennes confectionnent leurs produits. Nous ne faisons pas qu’acheter des biens l’un de l’autre : nous les fabriquons ensemble. Voilà pourquoi le potentiel de renforcement des relations est si grand.
Des leaders mondiaux comme IBM [Corp.], Siemens [AG] et Praxair [Inc.] tirent profit de la plateforme de production nord-américaine. Le président-directeur général de Cisco [Systems, Inc.] a récemment vanté le Canada comme étant le pays où il est le plus facile de faire des affaires.
Quel est notre secret? Il s’agit d’une combinaison de facteurs qui ne peut laisser les gens d’affaires indifférents :
- un environnement financier solide et stable;
- un soutien à la recherche et à l’innovation;
- d’abondantes ressources énergétiques.
Commençons par les facteurs économiques fondamentaux du Canada. Notre économie est largement reconnue comme étant l’une des plus fortes du monde. En effet, pour la cinquième année consécutive, le Forum économique mondial a déclaré que notre régime bancaire était le plus solide du monde. Selon le Fonds monétaire international, nous affichons le plus faible ratio de la dette nette par rapport au PIB, parmi les pays du G-7.
Le taux combiné fédéral-provincial d’imposition des sociétés est de 26 p. 100, donc plus avantageux que le taux perçu par la majorité des pays du G-7 (et inférieur d’environ 14 p. 100 au taux en vigueur aux États-Unis).
De manière générale, le Canada est considéré comme étant le deuxième pays du G-7 en ce qui a trait aux coûts d’exploitation des entreprises, lesquels sont inférieurs à ceux des États-Unis par cinq points de pourcentage.
Le Canada offre un milieu propice à la recherche et à l’innovation, notamment grâce à une infrastructure de recherche et développement de calibre mondial, à des incitatifs à l’innovation et à des chercheurs de talent.
Nous offrons l’un des plus généreux programmes d’encouragement fiscal à la recherche et au développement parmi les pays industrialisés. À l’heure actuelle, les entreprises économisent jusqu’à 30 cents par dollar investi en R-D au Canada.
Qui plus est, nos collèges et nos universités savent très bien s’adapter aux besoins des entreprises.
Les entreprises ont régulièrement l’occasion d’échanger ouvertement avec les établissements universitaires, qui font tout en leur pouvoir pour offrir des programmes d’éducation pertinents et de qualité afin de former des travailleurs qui répondront aux besoins des entreprises d’aujourd’hui et de demain.
Et puis le Canada jouit de grands avantages sur le plan des ressources naturelles.
Comme je le rappelle souvent à mes compatriotes, le Canada est peut-être le pays du monde le plus pourvu en ressources naturelles. Nous avons de l’or, de l’argent, de la potasse, du charbon, de l’uranium, du bois d’œuvre, des terres rares et de l’eau douce en abondance. Ai-je mentionné que nous occupons maintenant le troisième rang des producteurs de diamants? Nous reconnaissons que ces richesses sont un cadeau de la nature et qu’il nous revient de les gérer avec prudence et de les partager avec le reste du monde.
Évidemment, nous jouissons également de ressources énergétiques traditionnelles et renouvelables stables et abondantes. Les entreprises qui font des affaires au Canada profitent d’un approvisionnement énergétique d’une rare fiabilité, à des tarifs qui défient toute concurrence.
Le Canada est le principal fournisseur d’énergie des États-Unis, que ce soit sous forme de pétrole, de gaz naturel, d’électricité ou de combustible nucléaire.
Toutefois, comme c’est le cas pour les États-Unis, la plus importante ressource du Canada est encore sa population.
- Le Canada a les travailleurs les plus instruits parmi les membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques, la moitié de sa population active ayant fait des études post-secondaires.
- Selon l’International Institute for Management Development, le Canada compte le plus grand nombre d’ingénieurs qualifiés parmi les pays du G-7.
- Selon le Forum économique mondial, le Canada se classe au deuxième rang du G-7 pour la qualité de ses écoles de gestion.
- Plus de 200 langues sont parlées au Canada. De fait, les succès remportés par bon nombre de nos industries reposent sur les compétences et la diversité de notre main-d’œuvre.
Mes amis, avec des avantages tels qu’un régime financier solide et stable, une politique de faible imposition favorisant le commerce, de précieuses ressources naturelles et une main-d’œuvre novatrice et bien éduquée, l’économie canadienne offre aux entreprises des États-Unis de quoi trouver amplement leur compte.
Ce n’est pas pour rien que le magazine Forbes a déclaré le Canada le meilleur pays du G-20 où faire des affaires.
Alors oui, le Canada est très ouvert aux affaires! Il va sans dire que nous pourrions faire encore plus. Nous aimerions devenir plus compétitifs en améliorant, entre autres, notre capacité de commercialiser nos innovations. Nous continuerons de travailler avec les États-Unis, notre plus important partenaire commercial, pour faciliter les échanges et réduire les tracasseries à la frontière entre nos deux pays.
Enfin, compte tenu de la profonde intégration de nos deux économies, nous continuerons de chercher des manières d’éliminer les politiques d’achat local comme Buy American dans le contexte des marchés publics des États américains auxquels les entreprises canadiennes pourraient s’intéresser.
Mes amis, je vois le commerce et l’investissement comme une grande aventure. Pour se lancer, il faut une bonne dose d’audace et de témérité. Ce n’est pas pour les pessimistes ou les rêveurs. C’est pour les courageux, les gens qui ont une idée claire de ce qu’ils veulent accomplir, qui voient les possibilités et sautent sur les occasions, et qui réalisent de grandes choses pour tous ceux qu’ils servent.
Le Canada et les États-Unis se sont lancés dans cette belle aventure il y a bien des années déjà, et nous avons eu la chance de cheminer ensemble, côte à côte, en vrais partenaires.
Je vous remercie de votre présence aujourd’hui et j’espère de tout cœur que vous donnerez au Canada la chance de faire fructifier vos investissements.
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