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Délégation commerciale en France – Débouchés commerciaux
Pourquoi la France?
- La France est un acteur de premier plan de l’économie mondiale, avec la cinquième puissance économique du monde et la deuxième de l'Union Européene-27, et un PIB de 2 575 milliards $US.
- La France est le neuvième partenaire commercial du Canada en ce qui concerne les marchandises et le quatrième pour les services. Les échanges bilatéraux seront stimulés par un regain de confiance économique en France.
- Il s’agit d’une économie riche avec des entreprises mondiales puissantes. La France se situe au quatrième rang du Fortune 500 avec 29 entreprises sur cette liste.
- Les principaux observateurs économiques prévoient une croissance économique de plus de 1.8% en 2018.
- Des réformes pour plus de flexibilité et de compétitivité sont menées depuis 2015 et ont été accélérées par l'élection d'un nouveau régime, afin de lutter contre les taxes élevées et les rigidités structurelles dans le pays.
- La mise en œuvre récente de certaines dispositions de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne (AECG) ouvre des perspectives aux entreprises canadiennes qui souhaitent pénétrer le marché français et y prendre de l’expansion.
Aperçu du secteur
Intelligence artificielle (IA)
L’ancien gouvernement Hollande a commencé à élaborer une politique gouvernementale dans le domaine de l’intelligence artificielle en janvier 2017. Cette politique est en voie d’être finalisée par l’actuel gouvernement Macron. Entre-temps, le Hub France IA a été officiellement lancé en décembre 2017 avec l'objectif de créer une « filière française de l'IA ». Le Hub est composé de grands groupes, de petites et moyennes entreprises (PME), de jeunes entreprises, d'organisations non gouvernementales (ONG), d'écoles et d'universités, d'associations et de grappes de compétitivité.
Pour les institutions et les entreprises canadiennes, la France présente des débouchés dans trois volets :
- des clients potentiels pour les entreprises canadiennes qui collaborent avec des organisations en vue d'intégrer l'intelligence artificielle dans leurs activités de production et de commercialisation;
- des possibilités de partenariat entre les centres d'expertise/établissements universitaires canadiens et les organisations françaises de même vocation;
- un bassin pour l’attraction d’étudiants et de chercheurs dans les universités canadiennes.
La France compte de nombreux experts de stature internationale dans chacune des branches de l’intelligence artificielle, mais le milieu universitaire est encore peu structuré dans ce domaine. Toutefois, un certain nombre d’établissements contribuent activement à la production de connaissances liées à l’IA, notamment : l’institut national de recherche dédié au numérique (INRIA), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’École normale supérieure (ENS), l’Université Paris-Saclay (à laquelle sont rattachés 19 établissements d’enseignement supérieur et une grappe d’entreprises – avec pour objectifs d’en faire la principale université multidisciplinaire d’Europe) et Centrale Supélec (un établissement d’enseignement et de recherche de renommée internationale qui met les sciences fondamentales et appliquées au service de l’innovation). Ces organisations pourraient être des partenaires intéressants pour les entreprises et les universités canadiennes.
Technologies propres
Le secteur des technologies propres en France présente d’importantes occasions d’affaires pour les entreprises canadiennes. Afin d’atteindre les objectifs de son Plan Climat la France devra investir massivement dans les énergies renouvelables et les technologies propres. Le gouvernement s'est engagé dans un Grand plan d'investissement 2018-2022 de 57 milliards d’euros (88 milliards $CA) afin d'accompagner les réformes structurelles et répondre à quatre défis majeurs de la France : la neutralité carbone, l’accès à l’emploi, la compétitivité par l’innovation et l’État numérique. Le Plan Climat et le Grand plan d’investissement qui l’accompagne représentent des occasions d’affaires dans de nombreux sous-secteurs où les sociétés canadiennes ont de l’expertise. Le Plan Climat 2018-2022 de la France annoncé en juillet 2017 prévoit :
- arrêter la production d’énergies fossiles en 2040 ;
- mettre fin à la vente de voitures diesel et essence en 2040 ;
- interdire les produits importés contribuant à la déforestation ;
- accélérer la trajectoire du prix national du carbone, de 30,50 euros en 2017 à 100 euros en 2030, voire plus ;
- déployer massivement les énergies renouvelables ;
- viser la neutralité carbone en 2050.
Les quatre volets prioritaires et chiffres clés du Grand plan d’investissement de 57 milliards d’euros sont :
- accélérer la transition écologique : 20 milliards d’euros ;
- édifier une société de compétences : 15 milliards d’euros ;
- ancrer la compétitivité sur l’innovation : 13 milliards d’euros ;
- construire l’État de l’âge numérique : 9 milliards d’euros.
Pour atteindre ces objectifs, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a déterminé les 20 thématiques prioritaires du gouvernement français afin d’accélérer la transition écologique et énergétique ainsi que d’encourager l’innovation verte :
Thèmes prioritaires
Véhicule du futur
Véhicules routiers :
- Mobilité et logistique
- Véhicules électriques et infrastructure de recharge
- Motorisation hybride et thermique
- Allègement des véhicules
- Véhicules lourds
Ferroviaire et Maritime :
- Transport ferroviaires
- Navires du futur
Énergies décarbonées et chimie verte
Énergies renouvelables :
- Énergies marines
- Énergies solaires
- Énergie éolienne
- Géothermie
Chimie verte et enjeux énergétiques :
- Bioressources
- Bâtiments
- Stockage de l’énergie
- Vecteur hydrogène
- Captage, stockage et valorisation du CO2
- Procédés industriels et agricoles
Économie circulaire
- Déchets et écologie industrielle
- Dépollution des sites et des sols
Réseaux électriques intelligents
- Réseaux électriques intelligents
Source : ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie)
La grande majorité de ces sous-secteurs correspondent aux priorités canadiennes et à l’expertise canadienne.
À la fin de 2015 près de 37 milliards d’euros avaient été engagés dans le cadre d’une enveloppe globale de 47 milliards d’euros du Programme d’investissements d’avenir, avec près de 2 500 projets financés. Le Grand plan d’investissement pour accélérer la transition écologique et énergétique prévoit octroyer 20 milliards d’euros sur les cinq prochaines années pour atteindre les objectifs suivants de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte :
- réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030 et de 75 % d’ici 2050 (par rapport à 1990);
- baisse de 30 % de la consommation d’énergies fossiles d’ici à 2030 (par rapport à 2012);
- porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation finale d’énergie en 2030 (par rapport à 12 % en 2012);
- réduire la part de la production d’électricité nucléaire à 50 % en 2025 (par rapport à 75 % en 2012).
Bien que la France possède plusieurs entreprises d’envergure mondiale dans la majorité de ces sous-secteurs, il existe des possibilités pour les entreprises Canadiens de devenir l’un des nombreux maillons de la chaîne d'approvisionnement. Pour réussir au sein de ce marché, il est recommandé aux entreprises canadiennes de participer aux conférences et foires commerciales spécialisées, si ce n’est pas en tant qu’exposant au moins en tant que visiteur, afin de nouer des liens qui leur seront très utiles.
Il est également important que les entreprises canadiennes s’adaptent aux besoins du marché, ciblent leur offre de produits et de services et collaborent avec un partenaire local qui connaît bien le marché et dispose d’un bon réseau de contacts commerciaux dans le secteur ciblé.
Date limite d’inscription : L’inscription est maintenant fermé.
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