Maurice Strong

Maurice F. Strong a eu une carrière très variée, ayant notamment occupé les postes de Secrétaire général adjoint des Nations Unies, de coordonnateur exécutif du Bureau des Nations Unies pour les opérations d’urgence en Afrique et de secrétaire de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement.

Le 10 novembre 1992, il a prononcé la deuxième Conférence commémorative O.D. Skelton à l’Université de la Colombie-Britannique, à Vancouver, laquelle portait notamment sur le « Sommet de la Terre «, c’est-à-dire la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, qui s’était déroulée à Rio de Janeiro plus tôt cette année-là, sous sa propre présidence. Au cours du Sommet de la Terre, les dirigeants de quelque 180 pays ont adopté une série de mesures ayant une portée sans précédent à l’échelle internationale.

Selon Maurice Strong, ces mesures ont fourni les éléments essentiels à la création d’un nouveau partenariat mondial capable de favoriser un avenir sûr et durable, mais la réalisation de ce partenariat dépendra des politiques adoptées par les gouvernements. Il décrit sa propre expérience et évoque divers exemples de la destruction des ressources naturelles à travers le monde, pour ensuite expliquer le pour et le contre de certaines conclusions du Sommet de Rio. Le conférencier suggère certaines mesures que les pays doivent adopter pour éviter la destruction des ressources mondiales, favoriser la croissance économique et encourager des comportements respectueux de l’environnement tout à la fois. L’interdépendance économique, par exemple, pourrait contribuer à promouvoir la paix et la sécurité dans le monde.

Enfin, Maurice Strong donne quelques exemples de contributions que le Canada a apportées ou qu’il pourrait apporter. Doté d’une énorme superficie et de ressources relativement abondantes, le Canada est bien placé, dit-il, pour donner l’exemple au reste du monde et contribuer à la réalisation des objectifs fixés lors du Sommet de Rio.

Biographie de Maurice F. Strong

Maurice F. Strong est né en 1929 à Oak Lake (Manitoba). De 1948 à 1966, il a travaillé au service des investissements et à la haute direction d’entreprises oeuvrant dans les secteurs de l’énergie et des finances.

En 1966, M. Strong démissionne du poste de président de Power Corporation of Canada, pour prendre la direction du Bureau de l’aide extérieure, devenu plus tard l’Agence canadienne de développement international. De novembre 1970 à décembre 1972, il est secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement. Il devient le premier directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement. M. Strong revient ensuite au Canada où il occupe, entre 1976 et 1978, le poste de président directeur-général de Petro-Canada. De 1980 à 1983, il est président de l’International Energy Development Corporation et, de 1982 à 1984, de la Corporation de développement des investissements du Canada.

Depuis 1985, il assume les fonctions de secrétaire général adjoint des Nations Unies. En 1985 et en 1986, il était à la fois coordonnateur exécutif du Bureau des Nations Unies pour les opérations d’urgence en Afrique et membre de la Commission mondiale pour l’environnement et le développement, Plus récemment, il était secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement de 1992.

Au fil des ans, M. Strong a aussi oeuvré comme bénévole au sein de divers organismes voués au développement, à l’environnement et aux causes humanitaires. Il a été récipiendaire de nombreux prix dans ces deux derniers domaines, et 29 universités lui ont en outre décerné un doctorat honorifique. Maurice Strong est officier de l’Ordre du Canada et membre du Conseil privé de la Reine au Canada.

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