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Fonds d'investissement du Canada pour l'Afrique : examen à mi-parcours

La plus grande initiative du Fonds canadien pour l'Afrique, le Fonds d'investissement du Canada pour l'Afrique (FICA), est dotée d'un budget de 100 millions de dollars. Le FICA constitue la réponse du Canada au Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) de 2001, adopté par la Conférence des chefs d'état et de gouvernement, ainsi qu'au Plan d'action pour l'Afrique élaboré par le G8 en 2002.

Le FICA est exploité à titre de fournisseur autonome et viable sur le plan commercial, et est chargé d'offrir du capital de risque pour stimuler les investissements privés en Afrique, prenant la forme de sociétés en commandite. Mis en place en juin 2005 et prenant fin en décembre 2013 (mais doté d'une disposition permettant de le prolonger jusqu'en 2015), le FICA a trois objectifs :

  1. accroître l'investissement économique en Afrique;
  2. stimuler l'investissement étranger direct dans les régions où cet apport de capitaux pourrait favoriser le développement africain;
  3. promouvoir les intérêts canadiens en matière d'investissements publics et privés en Afrique.

À l'échéance, le FICA sera vendu et les recettes iront au gouvernement canadien.

Cette évaluation de mi-parcours vient confirmer qu'au moment de sa conception, l'initiative du FICA était visionnaire et pertinente. La principale leçon que l'on peut tirer, cependant, indique que la réalisation d'activités d'investissements privés dans le cadre d'un effort de développement donne lieu à un rapprochement difficile entre les orientations et la culture des entreprises administratrices du Fonds et les objectifs de développement généraux. Cela doit s'accompagner d'efforts importants sur une longue période et de l'acquisition de l'expérience et des compétences nécessaires au sein d'une unité vouée à ces tâches au gouvernement du Canada. D'autres constatations issues de l'examen à mi-parcours sont énumérées dans le rapport.

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