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Résumé de la présidence

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Les 12 et 13 septembre, le Groupe de travail sur la sécurité alimentaire (GTSA) du G7 s’est réuni à Ottawa pour examiner les progrès réalisés dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de 2015 relative au développement de la sécurité alimentaire et de la nutrition, et pour étudier les changements apportés aux méthodes utilisées pour la présentation de rapports financiers sur la sécurité alimentaire et la nutrition.

La sécurité alimentaire et la nutrition touchent les cinq thèmes de la présidence canadienne du G7, et la présidence canadienne a mis en évidence les possibilités d’obtenir de meilleurs résultats sur le plan du développement en portant une plus grande attention à l’égalité entre les sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles dans les domaines de l’agriculture et des pêches. Le Canada a également décrit les principales caractéristiques de sa nouvelle Politique d’aide internationale féministe et la façon dont celle-ci fait évoluer son approche à ses initiatives de sécurité alimentaire et de nutrition.

Les membres du GTSA ont fait observer que la faim dans le monde est en augmentation. En effet, d’après le rapport L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2018 (SOFI 2018), le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde était estimé à 821 millions en 2017, soit le niveau le plus élevé depuis 2009. Il s’agit de la deuxième année où la faim dans le monde est à la hausse. Les membres du GTSA sont préoccupés par le nombre élevé de personnes souffrant d’insécurité alimentaire dans le monde et par le renversement des tendances positives précédemment observées en ce qui concerne la faim dans le monde et la malnutrition.

Les membres du GTSA se sont penchés sur les efforts déployés par le G7 jusqu’à maintenant pour remplir l’engagement, pris à Elmau en 2015, visant à mettre 500 millions de personnes à l’abri de la faim d’ici 2030. Ils ont également discuté de la façon dont les nouveaux cadres mondiaux, comme le Programme de développement durable à l’horizon 2030, le Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement pour le développement, les trois Conventions des Nations Unies de Rio et le Cadre de réduction des risques de catastrophe de Sendai, orientent les efforts des membres du G7 en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition. Les membres du G7 ont reconnu qu’il est particulièrement important que personne ne soit laissé pour compte dans le cadre des efforts déployés pour atteindre l’objectif de développement durable (ODD) n o 2, qui consiste à éliminer la faim, à assurer la sécurité alimentaire, à améliorer la nutrition et à promouvoir l’agriculture durable.

Le rapport financier de 2018 du GTSA montre que la sécurité alimentaire mondiale continue d’être un engagement important pour le G7, comme en témoignent les 10,8 milliards de dollars américains versés en aide directe pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition dans le monde en 2016, et les 5,2 milliards de dollars américains consacrés au développement agricole. De plus, ce rapport met en évidence des améliorations générales entre 2015 et 2016 en ce qui a trait aux engagements pris par le G7 à la suite d’Elmau. Il fait également état d’investissements importants réalisés par le G7 au moyen de mécanismes multilatéraux, ce qui montre le rôle important joué par les organismes des Nations Unies établis à Rome et les autres intervenants multilatéraux pour atteindre l’ODD n o 2.

Les membres du GTSA ont reconnu qu’il était nécessaire de veiller à ce que les efforts du G7 en matière de sécurité alimentaire permettent de relever les défis actuels liés aux changements climatiques et aux conflits, lesquels aggravent les problèmes de malnutrition et de faim dans le monde. Des discussions thématiques ont permis de cerner des occasions de mieux surmonter ces défis dans le cadre des efforts continus du G7 et d’autres organisations pour éradiquer la faim dans le monde.

Le soutien de l’autonomisation des femmes qui vivent en milieu rural et qui œuvrent dans les systèmes agroalimentaires demeure très important, conformément à ce qui a été énoncé dans la Vision d’Ise-Shima. Les membres du G7 ont souligné les efforts qu’ils ont déployés afin de permettre aux femmes d’accéder à des emplois convenables dans la chaîne de valeur, d’assurer leur autonomisation dans le domaine de l’agriculture et de mettre en œuvre des approches réellement transformatrices sur le plan de l’égalité entre les sexes et qui s’attaquent aux causes profondes de la discrimination envers les femmes.

Les membres du GTSA ont examiné des façons de collaborer plus efficacement relativement à ces approches, et ce, tant dans les administrations centrales que sur le terrain. Il a été établi que les pays ou les régions où l’insécurité alimentaire et la malnutrition sont importantes – en particulier les régions négligées et les petits États insulaires en développement – nécessitent des approches particulières liées aux changements climatiques et au renforcement de la résilience, ce qui comprend des approches soutenant le secteur des pêches, pour que personne ne soit laissé pour compte.

Les membres du GTSA se sont réjouis de leur échange avec des membres sélectionnés du Groupe de travail du G7 de la société civile concernant l’utilisation de cadres mondiaux communs de production de rapports pour améliorer la responsabilisation, et la participation à des forums internationaux comme le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA). Des représentants de la société civile ont indiqué que le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (PMSA) était un mécanisme multilatéral inclusif et efficace pour octroyer des fonds à des projets d’agro-entreprises favorables aux pauvres et à des programmes pour l’agriculture et la sécurité alimentaire dirigés par les pays. Il a également été souligné dans les discussions que la norme de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide était un moyen efficace pour les fournisseurs d’aide de communiquer des renseignements à tous les intervenants concernant les activités relatives à la sécurité alimentaire qui sont en cours.

Les membres du GTSA ont convenu de continuer à communiquer au moyen du rapport financier sur la sécurité alimentaire et la nutrition, et à collaborer avec les membres du G7 et les autres acteurs du développement en vue de favoriser l’établissement de nouveaux partenariats de même que d’initiatives et de mécanismes de financement novateurs pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire mondiale.

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