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Allocution de la ministre des Affaires étrangères sur le climat et le développement durable pour tous à la Réunion de haut niveau sur la protection du climat mondial pour les générations présentes et futures

Le 28 mars 2019 – New York, États-Unis

Seul le texte prononcé fait foi. Cette allocution a été traduite conformément à la politique sur les langues officielles du gouvernement du Canada et révisée pour être affichée et distribuée conformément à sa politique de communication.

Vos Excellences, Madame la Présidente, Représentantes et Représentants des États membres, Mesdames et Messieurs.

En 1992, les États membres des Nations Unies se sont réunis à Rio de Janeiro à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement.

Gouvernements et citoyens avaient alors démontré leur volonté sans précédent de procéder à un changement de paradigme pour le développement durable.

L’intention était claire : assurer l’avenir de la planète pour les générations présentes et futures. Cela suggérait aussi une équité implicite entre les générations, à savoir que chacune veillerait sur la suivante.

Depuis Rio, nos défis sont devenus incroyablement plus complexes.

Nous avons vu que le climat peut mettre en péril la paix et la sécurité, compte tenu de la fréquence accrue des catastrophes naturelles et des vagues de migrations internationales qui en résultent.

Comme nous l’ont dit aujourd’hui les Fidji, la Dominique et le Belize, les changements climatiques constituent déjà une menace existentielle pour les petits États insulaires en développement. Ces États et les pays les moins développés ont besoin de l’appui constant et soutenu de la communauté internationale. Ce sont eux qui ont le moins contribué aux changements climatiques, mais qui en souffrent le plus. Ils méritent notre soutien.

De plus, qu’il s’agisse de désertification dans certaines régions de l’Afrique, de migration forcée des populations vulnérables, de conflits attribuables à la rareté de l’eau ou de l’élévation du niveau de la mer, les conséquences des changements climatiques sur la sécurité se manifestent déjà!

C’est pourquoi la présidence canadienne du G7, en 2018, a attiré l’attention du monde entier sur la résilience de l’économie mondiale face aux catastrophes. Cela a mené à l’élaboration du Plan d’action du G7 de Charlevoix pour la santé des océans et des mers et des communautés côtières résilientes, particulièrement axé sur les petits États insulaires en développement.

Nous nous efforcerons aussi, au Canada, de voir à ce que les questions de paix et de sécurité liées aux changements climatiques fassent partie de nos priorités, alors que nous briguons un siège non permanent au Conseil de sécurité pour la période de 2021 à 2022.

Durant les réunions préparatoires au Sommet sur le climat de 2019, l’ensemble des membres de l’Organisation des Nations Unies a l’occasion de renouveler son engagement à agir, en démontrant une volonté d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, parallèlement au Programme de développement durable à l’horizon 2030. Le Canada est prêt à y contribuer.

Pour la suite des choses, nous devons tous travailler ensemble pour répondre aux besoins des personnes les plus pauvres et les plus vulnérables. Nous devons mieux adapter notre action climatique pour tenir compte des besoins particuliers des peuples autochtones, des femmes et des jeunes, et pour leur donner les moyens d’agir. Dans le cadre de ces efforts, j’aimerais souligner la présence ici aujourd’hui de Mme Norma Kassi, membre de la Première Nation des Vuntut Gwitchin, au Yukon. Merci d’être ici, Norma, et merci pour tout ce que vous faites.

Que 2019 soit l’année où tous les États membres s’engagent sur la voie de l’équité et d’un avenir durable pour tous.

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