Santé et droits sexuels et reproductifs
Approche du Canada
Le Canada appuie sans hésiter l’objectif visant à s’assurer que les femmes et les filles, dans toute leur diversité, peuvent décider de ce qu’elles font de leur corps, de leur vie et de leur avenir. Voici certaines des raisons d’un tel appui :
- Dans de nombreux pays en développement, seuls 55 % des femmes âgées de 15 à 49 ans, mariées ou en couple, prennent leurs propres décisions en matière de relations sexuelles, d’utilisation de contraceptifs et de services de santé reproductive.
- On estime que 257 millions de femmes qui souhaitent éviter une grossesse n’utilisent pas de méthodes de contraception sûres et modernes.
- Près d’un quart des femmes ne sont pas capables de refuser une relation sexuelle.
- L’utilisation de contraceptifs est 53 % plus faible chez les femmes qui ont subi de la violence conjugale.
- Chaque année, on compte environ 121 millions de grossesses non désirées dans le monde; 60 % d’entre elles se soldent par un avortement.
- 45 % des avortements pratiqués dans le monde ne sont pas sûrs, ce qui entraîne l’hospitalisation de 7 millions de femmes par an et provoque 5 à 13 % des décès maternels.
La santé et les droits sexuels et reproductifs sont essentiels pour l’égalité des genres et la santé
- Une attention insuffisante portée à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR) a des répercussions directes sur la mortalité maternelle et l’état de santé, et prive les femmes et les filles de leurs droits.
- Lorsque les femmes, et plus particulièrement les adolescentes, disposent d’informations et d’un pouvoir de décision, elles peuvent demeurer en bonne santé, éviter les grossesses non désirées, prévenir ou traiter les infections transmissibles sexuellement, notamment le VIH, réduire le risque de subir des violences sexuelles et fondées sur le genre, terminer un plus grand nombre d’années d’études et acquérir la formation et les compétences nécessaires pour devenir productives sur le plan économique.
- Les données probantes montrent les liens positifs entre la SDSR et le renforcement du pouvoir économique des femmes et des filles. On estime qu’avec chaque enfant supplémentaire né d’une femme âgée de 25 à 39, la participation au travail diminue de 10 à 15 %.
Pourquoi une approche globale à la SDSR est-elle importante?
- Bénéficier d’un soutien en matière de santé sexuelle et reproductive et exercer ses droits sexuels et reproductifs signifie avoir les droits, les connaissances et la capacité de prendre des décisions et d’accéder à des services liés à sa vie reproductive et sa sexualité.
- Adopter une approche globale à la promotion de la SDSR signifie fournir un ensemble essentiel d’interventions en matière de SDSR, dans le cadre d’une approche fondée sur le parcours de vie, en appliquant l’équité dans l’accès aux soins et la qualité des soins, sans discrimination. Cela signifie que les besoins et les questions liés à la SDSR sont traités par l’entremise des services, de l’éducation, du counseling et de l’information.
- Une approche globale à la promotion de la SDSR signifie également qu’il faut regarder au-delà des services de santé pour s’attaquer aux inégalités entre les genres, aux normes sociales discriminatoires et aux structures institutionnelles qui limitent la promotion de la SDSR afin de favoriser la santé, l’égalité des genres et les droits de la personne et de soutenir le renforcement du pouvoir de divers groupes de femmes et d’adolescentes.
Les priorités du Canada sont axées sur les domaines négligés de la santé sexuelle et reproductive
- En 2019, le Canada a pris l’engagement décennal suivant : fournir en moyenne 1,4 milliard de dollars par année, à partir de 2023, pour soutenir la santé des femmes, des enfants et des adolescents dans le monde, dont 700 millions de dollars sont consacrés à la SDSR. Le Canada augmente ses investissements dans les domaines sous-financés de la santé et des droits sexuels et reproductifs, notamment pour élargir l’accès à l’avortement sécuritaire et aux soins post‑avortement, promouvoir la SDSR des adolescents, y compris une éducation sexuelle complète, soutenir la planification familiale et favoriser la promotion de la SDSR et la prévention de la violence sexuelle et fondée sur le genre.
Partenaires du Canada
- Dans le cadre de cet engagement décennal, Affaires mondiales Canada (AMC) soutient les organisations canadiennes, internationales et locales sur le terrain dans les pays partenaires; celles-ci ont une connaissance approfondie des inégalités existantes en matière de santé et des interventions qui fonctionnent dans le contexte local.
- AMC travaille en étroite collaboration avec des partenaires canadiens et internationaux à la question de la SDSR, notamment le Partenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants (CanSFE), Ipas, Pathfinder International, MSI Reproductive Choices, Plan International, la Fédération internationale pour le planning familial (IPPF), le Partenariat avec UNFPA Supplies, Aide à l’enfance, le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et le Programme mondial UNFPA-UNICEF visant à accélérer la lutte contre le mariage d’enfants.
- Le Canada s’emploie également à promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs par l’entremise de la sensibilisation et de la coordination avec des partenaires comme le Partenariat de Ouagadougou, le partenariat Planification familiale 2030 et SheDecides.
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