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Fonds Canada donne des femmes au Guatemala les moyens pour rebâtir en mieux

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Les communautés rurales du Guatemala dépendent du tourisme. Ils ont souffert à cause des mesures imposées pour contenir la propagation de la COVID-19. Les femmes ont été encore plus touchées, car elles avaient déjà un accès limité aux services et à la formation. Pendant le confinement, elles ont été victimes d'une augmentation des violences et de revenus en baisse insuffisants pour nourrir leur famille. L'ambassade du Canada au Guatemala s'est associée à l'Institut interaméricain de coopération pour l'agriculture (IICA) pour mettre en place un projet du fonds Canada. Le projet a aidé sept coopératives à accéder à des plateformes virtuelles pour améliorer leur production en s'ouvrant à de nouveaux marchés.

Une femme montre un signe dans une cuisine.

Cynthia Barrera montre les étapes pour produire sa sauce.

Cynthia et sa mère produisent une sauce chiltepe (piment fort) en utilisant une recette familiale (Salsabrosa). Elle est membre de l'une des coopératives du Réseau des femmes autochtones et a été formée sur l'emballage des produits. Cynthia envisageait de présenter ses produits lors d'une foire annuelle à Guatemala City lorsque la pandémie a frappé. En 2020, Cynthia a revu son business plan et a reçu l'aide d'un designer/publiciste pour trouver de nouvelles niches pour son produit. Elle offre maintenant des emplois temporaires aux jeunes de sa communauté. Ces jeunes ont également bénéficié du projet puisqu'ils ont suivi une formation en anglais pour leur permettre d'accompagner des entrepreneurs comme Cynthia. Maintenant, elle vend ses produits à d'autres communautés à Chimaltenango, Tecpán et Guatemala City. Elle rêve déjà de nouvelles marchés.

« Maintenant, je travaille à l'obtention de la licence sanitaire et des autorisations légales pour exporter ma sauce. J'ai déjà réussi, grâce à ce projet, à obtenir un prêt pour acheter du matériel pour installer une table en acier inoxydable et un mixeur industriel qui rend mon travail plus pratique, et j'ai déjà commencé à équiper mon laboratoire, qui fonctionne mieux », a exprimé Cynthia.

Une femme se tient à côté d'un monument de 2 mains levées symbolisant la paix.

Maria Tuyuc, présidente du Réseau des femmes d’affaires autochtones, a eu un rôle principal dans ce projet.

Le Réseau des femmes autochtones compte environ 6 000 femmes rurales parmi ses membres. Elles ont eu accès à des ressources. Elles ont appris à améliorer leur présence sur le Web, à élaborer des plans stratégiques et ont accru l'accès au personnel bilingue.

Maria Tuyuc est une entrepreneure maya Kakchiquel et occupe la position de présidente du Réseau des femmes d'affaires autochtones. Elle a souligné l'importance pour les femmes de communiquer avec les marchés anglophones et d'augmenter leur production en utilisant une technologie et des équipements améliorés : « C'est formidable de voir comment nous sommes maintenant prêts à tirer parti des plateformes de vente en ligne et à communiquer en anglais. Cela nous ouvrira des portes que nous ne pouvions pas imaginer auparavant ».

Les femmes jouent un rôle essentiel dans la riposte aux épidémies. Elles travaillent en première ligne, elles deviennent de soignants à domicile, de leaders communautaires et de mobilisateurs. La participation des femmes est également essentielle pour rebâtir en mieux.

omme mentionné par Ana Maria Conoz, une étudiante qui, avec le soutien de l'IICA, s'est inscrite à un cours intensif d'anglais en ligne : « Notre production s'est arrêtée au début de la pandémie. Cela a été très difficile car nous avons perdu nos sources de revenus du jour au lendemain. Nous remercions l'ambassade du Canada d'avoir cru en nous et de nous avoir soutenu pendant cette période. Nous avons maintenant la possibilité d'aller de l'avant. »

Une femme montre ses livres d’anglais.


Fondo Canadá apoya el empoderamiento de mujeres en Guatemala para reconstruir mejor

Las comunidades rurales de Guatemala son fuertemente dependientes del turismo. Han sufrido por las medidas impuestas para contener el contagio del COVID-19. Las mujeres se han visto mayormente afectadas pues ya tenían acceso limitado a servicios y formación formal. Durante el confinamiento, sufrieron de mayor violencia doméstica e ingresos reducidos para alimentar a sus familias. La Embajada de Canadá en Guatemala se asoció con el Instituto Interamericano de Cooperación para la Agricultura (IICA), para poner en marcha un proyecto del Fondo Canadá para Iniciativas Locales. El proyecto ayudó a siete cooperativas rurales formadas por mujeres a tener acceso a plataformas virtuales para mejorar su producción y alcanzar nuevos mercados.

Una mujer muestra un signo en una cocina.

Cynthia Barrera muestra las etapas para producir su salsa.

Cynthia Barrera es una madre soltera que vive en una pequeña comunidad de Chimaltenango. Cynthia y su madre producen salsa de chiltepe (picante) utilizando una receta familiar (Salsabrosa). Ella es miembro de una de las cooperativas que participan en la Red de Mujeres Indígenas y ha recibido formación en empaque de productos. Chyntia había pensado mostrar sus productos en una feria anual en la ciudad de Guatemala cuando inició la pandemia. Durante el 2020, Cynthia revisó su plan de negocios y recibió ayuda de un diseñador/publicista que la ayudó a encontrar nuevas oportunidades de mercado para su producto. Ahora ella ofrece trabajos temporales a los jóvenes de su comunidad. Estos jóvenes también se beneficiaron del proyecto al recibir cursos de inglés que les permitieron apoyar a emprendedoras como Cynthia. Ella logró expandir sus productos a otras comunidades en Chimaltenango, Tecpán y la ciudad de Guatemala. Ahora, sueña con llegar a otros lugares.

“Ahora estoy intentando obtener una licencia sanitaria y los permisos legales necesarios para exportar mi salsa. He logrado, gracias a este proyecto, recibir un préstamo para comprar equipo e instalar una mesa de acero inoxidable y una batidora industrial que facilitan mi trabajo, y ya he empezado a equipar mi laboratorio, que ahora funciona mejor”, expresó Cynthia.

Una mujer aparece de pie al lado del monumento que simbolia la paz, alzando las manos.

María Tuyuc, Presidenta de la Red Empresarial Indígena, fue una de las promotoras de este proyecto.

La Red de Mujeres Indígenas cuenta con cerca de 6,000 miembros, quienes han obtenido acceso a recursos. Aprendieron a mejorar su presencia en las redes, a desarrollar planes estratégicos y cuentan con acceso a personal bilingüe.

María Tuyuc es una emprendedora maya kakchiquel de la Red Empresarial Indígena. Ella subrayó la importancia de que las mujeres empresarias pudieran comunicarse con mercados anglófonos e incrementaran su producción utilizando mejor tecnología y equipo: “Es bueno ver cómo están ahora preparadas para aprovechar las plataformas de venta en línea y comunicarse en inglés. Esto nos abrirá puertas que jamás imaginamos antes”.

Las mujeres juegan un papel crítico en la respuesta a epidemias. Se tornan trabajadoras de primera línea, están a cargo del cuidado de los miembros de su familia, son líderes comunitarios y activistas. La participación de las mujeres es fundamental para reconstruir mejor.

Tal y como Ana Maria Conoz, una estudiante quien, con apoyo de IICA, recibe cursos de inglés en línea, dijo: “Nuestra producción se detuvo al inicio de la pandemia. Fue difícil pues perdimos nuestras fuentes de ingresos de la noche a la mañana. Agradecemos a la Embajada de Canadá por creer en nosotros y apoyarnos durante este tiempo. Ahora tenemos la oportunidad de salir adelante”.

Ana María Conoz muestra su libro de formación en inglés.

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