Concours d’idées de politique internationale
Affaires mondiales Canada (AMC), en collaboration avec le Conseil de recherches en sciences humaines, gère le Concours d’idées de politique internationale.
Le Concours d’idées de politique internationale met à profit le bassin de talentueux diplômés, boursiers de recherches postdoctorales et chercheurs de la société civile en début de carrière pour trouver des solutions concrètes et innovantes aux nouveaux enjeux de politique internationale auxquels est confronté le Canada.
Sur cette page
- À propos du Concours d’idées de politique internationale
- Qui est admissible
- Prix financier
- Partenariat
- Les gagnants du concours
- Appel de propositions
À propos du Concours d’idées de politique internationale
Le Concours d’idées de politique internationale offre aux candidats l’occasion de mettre à l’épreuve leurs compétences en matière de traduction de l’expertise théorique en langage politique. Les candidats sont invités à soumettre de brèves propositions liées à un ou plusieurs des thèmes proposés. AMC sélectionnera les propositions gagnantes, et les chercheurs recevront un encadrement/mentorat alors qu’ils élaborent leurs propositions pour en faire des énoncés de politique complets.
Les propositions doivent décrire une tendance, une dynamique ou une question de recherche qui influe sur la politique étrangère canadienne, qui touche un ou plusieurs thèmes proposés et qui, selon les candidats, doit faire l’objet d’une étude plus approfondie. Ces thèmes découlent du mandat et des objectifs clés d’AMC en matière de politique étrangère, de commerce international et d’aide internationale.
Qui est admissible
Le Concours d’idées de politique internationale est ouvert aux étudiants des cycles supérieurs (au niveau de la maîtrise et du doctorat) et aux boursiers postdoctoraux d’un établissement d’enseignement postsecondaire canadien reconnu.
Les chercheurs affiliés à une organisation canadienne sans but lucratif (par exemple, un organisme non gouvernemental ou un groupe de réflexion) qui ont obtenu, au cours des 6 dernières années, leur diplôme d’un programme d’études supérieures dans un établissement postsecondaire reconnu sont également invités à soumettre leur proposition.
Les candidats doivent être citoyens canadiens ou résidents permanents du Canada.
Les employés du gouvernement du Canada nommés pour une période indéterminée ou déterminée ne sont pas admissibles. Les employés d’AMC, y compris les étudiants et les employés occasionnels, ne sont pas admissibles non plus.
Les équipes composées d’au maximum 3 personnes sont autorisées à participer, mais un chercheur principal doit être désigné. Les équipes qui comprennent des collaborateurs d’autres universités sont également autorisées à participer. Dans le cas d’une équipe, tous les membres doivent répondre aux exigences mentionnées précédemment.
Les candidatures multiples, portant sur des sujets différents, sont autorisées ; toutefois, les candidats ne peuvent recevoir qu'un seul prix par an.
Prix financier
Un modeste prix financier est accordé pour les propositions gagnantes. De plus, tous les gagnants recevront un encadrement/mentorat en équipe sur leurs recherches, leur analyse politique et leurs compétences en matière de présentation. L’encadrement/mentorat comprendra des séances de groupe et des séances individuelles pour lesquelles chaque gagnant sera jumelé avec un expert en la matière.
Partenariat
Affaires mondiales Canada tient à souligner son partenariat avec le Conseil de recherches en sciences humaines dans le cadre de cette initiative.
Les gagnants du concours 2025

Christo Hall
Rôle du Canada dans le processus d’Hiroshima en matière d’IA du G7
Christo Hall est récemment diplômé du programme de maîtrise en politique publique dans la société numérique de l’Université McMaster, et agit à titre d’assistant de recherche au Laboratoire sur la société numérique de l’Université McMaster. Auparavant, il était chercheur pour l’Initiative sur les risques en matière d’IA à l’échelle internationale du Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI), où il a étudié la sous-représentation de la société civile dans l’élaboration des normes d’IA et préconisé des processus équilibrés et multipartites pour interpréter efficacement les droits fondamentaux de la personne dans les normes d’IA d’avant-garde. Il a travaillé en collaboration avec Emily Osborne, collaboratrice du Concours d’idées de politique internationale (CIPI), et leurs travaux sur le processus d’IA d’Hiroshima ont été publiés sur le site de Tech Policy Press [en anglais seulement]. Avant de travailler sur les politiques en matière de technologie, il a été rédacteur adjoint d’une revue de santé mondiale et spécialiste des communications en biotechnologie. Il est également titulaire d’un baccalauréat en linguistique de la University College de Londres.

Collaboratrice : Emily Osborne
Emily Osborne est récemment diplômée du programme de maîtrise en politique publique dans la société numérique de l’Université McMaster. Elle occupe maintenant le poste d’associée de recherche en politique à l’Institut canadien SHIELD et boursière dans le cadre du Projet canadien antimonopole. Auparavant, elle travaillait en tant que chercheuse dans l’équipe de l’Initiative sur les risques en matière d’IA à l’échelle internationale du Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale. Au Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale, elle a mené une recherche approfondie sur la gouvernance de l’IA portant plus particulièrement sur les mécanismes de partage des avantages afin de répartir équitablement les avantages des puissants systèmes d’IA. Les travaux qu'elle a écrits en collaboration avec l'auteur Christo Hall ont été publiés sur le site de Tech Policy Press [en anglais seulement]. Elle a également écrit dans le Globe and Mail. Elle détient un baccalauréat ès arts et sciences de l’Université McMaster.

Fabrice Blais-Savoie
Schématisation de l’infrastructure de données : La première étape de l’opérationnalisation de la souveraineté des données
Fabrice est étudiant à la maîtrise en politique publique Il détient un baccalauréat à l’École des affaires internationales Balsillie. Il détient un baccalauréat en études internationales et sciences politiques de l’Université Bishop’s. Il possède une vaste expérience professionnelle dans l’élaboration de politiques et les relations internationales au sein du gouvernement du Québec qu’il a acquise en travaillant à la fois comme conseiller en affaires internationales pour le ministère de l’Enseignement supérieur et comme conseiller en politique commerciale internationale pour le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. Il possède également une expérience universitaire appréciable, ayant fait une présentation lors de l’édition 2023 du Colloque canadien sur la sécurité internationale pour les étudiants du premier cycle et organisé l’édition 2024. Il est un chercheur émergent du Réseau d’analyse stratégique et a récemment publié un rapport politique en collaboration avec celui-ci. Il a également été membre du Groupe de recherche en communication politique (Université Laval). Ses travaux universitaires se situent où les domaines du commerce, de la sécurité et de la technologie se recoupent, et portent sur les questions de flux de données et d’utilisation de l’IA pour les politiques en matière de défense et la politique commerciale

Fouâd Oveisy
Une coalition Canada-Union européenne-Royaume-Uni pour un ordre mondial numérique équilibré
Fouâd Oveisy est un doctorant en sciences politiques à l’Université York et un ancien chargé de cours dans le domaine de l’intelligence artificielle à l’Université de Toronto. Auparavant, il a obtenu un doctorat avec une spécialisation en théorie critique à l’Université de Californie à Irvine. Ses recherches actuelles portent sur les enjeux géopolitiques de la cybersouveraineté, les contradictions stratégiques de la rivalité sino-américaine autour de l’IA et le rôle des infrastructures numériques dans la gouvernance mondiale. Il développe également un modèle d’IA générative pour des simulations éthiques des relations internationales et de l’économie politique mondiale. Son programme de recherche porte sur la stratégie numérique du Canada en modélisant et en prévoyant la façon dont la révolution numérique réoriente la position du Canada dans la concurrence entre grandes puissances et la division internationale du travail. Ancien boursier du CRSH, il est actuellement assistant de recherche dans le cadre d’un projet sur la gouvernance numérique dirigé par la professeure Jennifer Pybus, professeure agrégée au Département de politique de l’Université York.

Gabrielle Lavigne-Couture
Répondre à l’ouverture stratégique du passage du Nord-Ouest : renforcer la diplomatie climatique et la coopération internationale du Canada au sein du G7
Gabrielle Lavigne-Couture est étudiante à la maîtrise en études internationales (relations internationales) dans le cadre d’un programme conjoint entre l’Université Laval et Sciences Po Bordeaux. Ses recherches portent sur les inégalités sociales et la sécurité alimentaire dans l’Arctique canadien, avec une attention particulière à l’impact du dualisme juridique sur les droits des Inuits. Engagée et rigoureuse, elle s’intéresse aux politiques globales à travers une perspective de justice sociale, de transition écologique et de droit international. Forte d’expériences en analyse de marché, en développement international et en représentation lors d’événements diplomatiques comme la Conférence internationale pour la Francophonie économique, elle combine compétences en recherche interdisciplinaire, vulgarisation scientifique et rédaction stratégique.

Christopher Sterling-Murphy
Réseau de vérification des drogues du G7 : Surveillance coordonnée
Christopher Sterling-Murphy est doctorant à l’École de travail social de l’Université de Windsor. Sa thèse porte sur les liens entre la consommation de substances, l’activité sexuelle et la dépendance et se fonde sur une analyse théorique d’entretiens semi-structurés avec des personnes qui se remettent d’un trouble lié à la consommation de substances. Il a reçu une bourse d’études supérieures de l’Ontario en 2025. Christopher est titulaire d’une maîtrise en travail social du Collège universitaire King’s et d’un baccalauréat ès arts en psychologie de l’Université de Western Ontario. Il occupe actuellement un poste de travailleur social spécialisé en situation de crise dans un centre de crise communautaire. Avant ses études doctorales, Christopher a travaillé pendant cinq ans avec des enfants et des familles et a offert des services de consultation et de thérapie externes ainsi que d’autres services dans le cadre de ses fonctions de travailleur social. Il a publié des recherches sur les besoins en éducation sexuelle des étudiants de premier cycle et de maîtrise en travail social, ainsi que sur les liens entre l’activité sexuelle, la consommation de substances et la dépendance. Christopher a également soutenu des équipes de recherche qui étudient les expériences vécues par des personnes atteintes du VIH, des personnes qui accèdent à des programmes d’approvisionnement plus sécuritaire et des fournisseurs de soins de santé qui participent à des programmes d’approvisionnement plus sécuritaire.

Mejgan Shefa
Sécurité économique et prospérité : Tirer parti des minéraux critiques du Canada et des partenariats stratégiques
Mejgan Shefa est candidate à la maîtrise en politique publique à l’École Munk des affaires internationales et des politiques publiques de l’Université de Toronto. Elle se passionne pour les domaines du racisme environnemental, de la politique étrangère ainsi que de la résilience et la croissance économiques. Elle s’est engagée à apporter des changements transformateurs centrés sur l’équité, la justice et les expériences vécues des titulaires de droits. Mejgan, qui parle couramment trois langues, apporte une perspective fondée sur les facteurs croisés et le monde à son travail et est guidée par une profonde conviction de l’importance de l’élaboration de politiques inclusives et axées sur la communauté. Elle a contribué à des initiatives de réduction de la pauvreté avec la ville de Toronto. Elle mène actuellement des recherches sur la justice environnementale axées sur les lacunes dans la mise en œuvre du projet de loi C-226 du Canada. Ses travaux récents portent sur la nécessité de réaliser des évaluations environnementales menées par la communauté, de mieux définir les cadres de responsabilisation et d’intégrer le racisme environnemental à l’enseignement public et à l’élaboration des programmes d’études. En dehors de ses intérêts universitaires, Mejgan aime écrire sur des questions politiques et rester participer activement au paysage politique en constante évolution du Canada. Elle est particulièrement attirée par les projets qui remettent en question les inégalités structurelles et visent l’atteinte d’un avenir plus résilient, informé et inclusif.
Collaboratrice : Sahar Hamdam
Sahar Hamdam est candidate à la maîtrise à l’École Munk de l’Université de Toronto. Elle a un brillant parcours universitaire dans les domaines de la sociologie, des études sur les femmes et du français. Sahar est déterminée à promouvoir les politiques axées sur l’égalité au moyen d’analyse fondées sur des données et la mobilisation inclusive des intervenants. À titre de mentore à l’Institut Global Ideas, elle aide les étudiants à élaborer des solutions novatrices en matière de politique pour relever des défis mondiaux. Ses récents travaux avec la Chambre de commerce France-Canada et son expérience dans les secteurs financier et des assurances lui ont permis d’accroitre sa compréhension des systèmes règlementaires, de la défense des intérêts des clients et de la communication efficace. Sahar est une militante multilingue axée sur la communauté qui est déterminée à rendre la politique publique plus accessible, mieux adaptée et plus équitable.
Collaboratrice : Julia Chapman
Julia Chapman est candidate à la maîtrise à en politique publique à l’École Munk de l’Université de Toronto et a suivi un brillant parcours universitaire en sciences politiques et en anglais. Elle a contribué à l’élaboration de politiques touchant les Autochtones avec Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) et a mené des recherches ayant une incidence à propos du militantisme pour les personnes queers, transgenres, autochtones, noires et de couleur (QTBIPOC) et de la santé mentale des jeunes. Au-delà des études universitaires, elle s’investit dans le milieu journalistique et de la baladodiffusion, alliant communication et politique publique pour informer et mobiliser divers publics.

Savannah Harlan
Un cadre du G7 pour la transparence : rendre obligatoire la divulgation publique des données d’entraînement de l’IA
Savannah est une étudiante diplômée qui fait une maîtrise en politique publique à l’École Munk des affaires internationales et des politiques publiques de l’Université de Toronto, et une étudiante à la maîtrise en sciences politiques à l’Université York. Ses recherches sont axées sur la sécurité de l’IA, la gouvernance des données et les liens entre la technologie et la politique publique. Elle est titulaire d’un doctorat en droit avec une spécialisation en propriété intellectuelle. Les travaux actuels de Savannah portent sur les répercussions sur la réglementation des données synthétiques et de la transparence dans les systèmes d’IA.
Gagnants précédents
Découvrez les gagnants des années précédentes :
Appel de propositions
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