Rapport annuel sur le commerce : Faits saillants sur le rendement du commerce de marchandises du Canada en 2020
Kevin Jiang
Mars 2021
Table des matières
Faits saillants
- En 2020, la valeur totale des échanges commerciaux de marchandises a accusé la deuxième plus importante baisse jamais enregistrée, soit une chute de 10,9 % à 1,06 billion de dollars. Les exportations canadiennes de marchandises ont diminué de 11,8 % et les importations de marchandises, de 9,9 %.
- L’effondrement était concentré au deuxième trimestre de 2020, à la suite de restrictions liées au confinement en raison de la pandémie, puisque presque tous les secteurs ont affiché une baisse en avril.
- À la fin de l’année, le commerce de marchandises s’était en grande partie rétabli dans la plupart des secteurs, sauf dans ceux de l’énergie, des aéronefs et d’autres équipements et pièces de transport.
- Par pays, les États-Unis ont contribué le plus à la baisse des exportations canadiennes, principalement en raison de la baisse marquée et soutenue des produits énergétiques et automobiles. À la fin de l’année, les exportations vers les États-Unis ont reculé de 10,5 % par rapport au niveau de février. D’autre part, les exportations annuelles vers la Chine ont considérablement augmenté et les exportations vers l’Union européenne (UE) se sont bien maintenues.
Aperçu
Après avoir enregistré trois années consécutives de croissance et atteint un sommet record de près de 1,19 billion de dollars en 2019, la valeur totale du commerce de marchandises du Canada a chuté en 2020, en baisse de 10,9 %, pour atteindre 1,06 billion de dollars. Il s’agit de la deuxième plus forte baisse enregistrée en un an après la contraction de 21 % en 2009. En outre, les exportations et les importations de marchandises du Canada ont enregistré des baisses importantes en 2020, soit respectivement 11,8 % et 9,9 %. Pour les exportations et les importations canadiennes, la valeur du commerce annuel de marchandises a été la plus faible depuis 2016 (voir la figure 1).
La baisse a été concentrée au deuxième trimestre de 2020, lorsque les confinements imposés en raison de la COVID-19 au pays et à l’étranger ont eu des répercussions importantes sur tous les aspects de l’économie et perturbé les flux commerciaux internationaux. À la suite de l’assouplissement graduel des restrictions, le commerce de marchandises du Canada a commencé à se rétablir au cours du deuxième semestre de l’année, le commerce mensuel remontant lentement aux niveaux d’avant la COVID à la fin de 2020. Comme le déclin annuel des exportations a été plus marqué que celui des importations, le déficit commercial de marchandises du Canada a plus que doublé en 2020, s’élargissant à 19,5 milliards de dollars, soit le plus important déficit commercial de marchandises enregistré par le pays. En termes réels (volume), les exportations et les importations de marchandises canadiennes ont reculé de 6,7 % et de 9,4 % en 2020, respectivement.
Figure 1 –Commerce annuel de marchandises canadiennes, 2005-2020 (Milliards de $)
Figure 1: Version texte
Exportations | Importations | |
---|---|---|
2005 | 436.35 | 380.86 |
2006 | 440.37 | 397.04 |
2007 | 450.32 | 407.30 |
2008 | 483.49 | 434.00 |
2009 | 359.75 | 365.36 |
2010 | 398.86 | 403.70 |
2011 | 446.71 | 446.67 |
2012 | 455.17 | 462.07 |
2013 | 471.95 | 475.66 |
2014 | 526.77 | 512.20 |
2015 | 524.07 | 536.15 |
2016 | 516.77 | 533.25 |
2017 | 546.09 | 562.03 |
2018 | 584.29 | 595.89 |
2019 | 592.65 | 601.69 |
2020 | 522.53 | 542.00 |
Données : Statistique Canada Tableau : 12-10-0011-01, Base douanière.
Variations mensuelles dans le commerce de marchandises en 2020Note de bas de page 1
Avant d’aborder le rendement commercial annuel du Canada, nous examinerons d’abord l’évolution du commerce mensuel au cours des 12 derniers mois. Après avoir enregistré un niveau record en 2019, le commerce de marchandises du Canada a commencé à diminuer au début de 2020. La Chine, en tant que fournisseur essentiel dans la chaîne d’approvisionnement mondiale, a déployé des efforts pour contenir la propagation du coronavirus, ce qui a contribué directement et indirectement à la chute initiale du commerce du Canada au premier trimestre. Vu que la COVID-19 a fini par se propager à l’extérieur du pays, la crise sanitaire localisée se transformant en pandémie mondiale, les gouvernements du monde entier ont réagi en introduisant des mesures de confinement pour y répondre. Le Canada n’y a pas fait exception. En mars 2020, il a mis en place des ordonnances de rester chez soi dans les régions à haut risque, fermant de nombreuses usines et activités intérieures, décourageant tous les déplacements non essentiels et plaçant l’économie en attente, sauf pour quelques secteurs essentiels. Si ces mesures étaient nécessaires pour contenir la propagation du virus, leurs conséquences négatives sur l’économie ont clairement nui au commerce. En avril, 10 des 11 secteurs d’exportation au Canada et 9 des 11 secteurs d’importation avaient enregistré une baisse par rapport à févrierNote de bas de page 2. Par conséquent, les exportations et les importations de marchandises ont chuté de 32,3 % et de 26,8 %, respectivement, en seulement deux mois. Les échanges bilatéraux sont demeurés faibles au cours du mois de mai, mais ont commencé à rebondir en juin et juillet. À la fin de 2020, les importations canadiennes de marchandises avaient pour la plupart récupéré, mais les exportations de marchandises sont demeuré environ 5 % en deçà des niveaux de février (voir la figure 2).
Figure 2 –Commerce mensuel de marchandises canadiennes, 2020 (Milliards de $)
Figure 2: Version texte
Exportations | Importations | |
---|---|---|
Janv. | 47.38 | 48.52 |
Févr. | 48.62 | 48.15 |
Mars | 45.83 | 46.73 |
Avril | 32.92 | 35.26 |
Mai | 33.78 | 34.28 |
Juin | 39.56 | 41.52 |
Juil. | 44.68 | 47.31 |
Août | 44.89 | 46.78 |
Sept. | 45.81 | 47.78 |
Oct. | 46.35 | 49.19 |
Nov. | 46.39 | 48.70 |
Déc. | 46.30 | 47.77 |
Données : Statistique Canada Tableau : 12-10-0011-01, Base douanière, désaisonnalisée.
Les conséquences de la pandémie ont été ressenties de manière inégale dans les divers secteurs au Canada. Les secteurs manufacturiers les plus touchés étaient ceux qui produisent des biens durables et dépendent des chaînes d’approvisionnement internationales. L’industrie automobile nord-américaine hautement intégrée a été l’un des secteurs les plus touchés. Comme la plupart des produits automobiles du Canada sont échangés avec les États-Unis, l’interruption de production dans les usines des deux côtés de la frontière pendant la vague initiale de la pandémie a entraîné une chute de 80 % du commerce bidirectionnel de véhicules et de pièces automobiles. Toutefois, à mesure que les restrictions se sont allégées et que la production a repris, le commerce bilatéral de produits automobiles a rapidement repris et est parvenu à retrouver des niveaux normaux au troisième trimestre (voir la figure 3). En revanche, le commerce d’aéronefs et d’autres équipements et pièces de transport a enregistré une baisse de 50 % en avril. Toutefois, tandis que les importations ont connu une brève reprise, le commerce bilatéral restait faible à la fin de l’année. Comparativement au mois de février, les importations et les exportations dans ce secteur ont reculé de 45,2 % et de 35,4 % en décembre, respectivement.
Figure 3– Commerce mensuel de marchandises du Canada par secteur de production, 2020
Figure 3: Version texte
Véhicules automobiles et pièces, Indice (février 2020 = 100)
Janv. | Févr. | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | cOct. | Nov. | Déc. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Exportations | 98.11 | 100.00 | 82.99 | 12.68 | 22.43 | 77.36 | 102.03 | 96.75 | 100.00 | 95.17 | 91.80 | 91.87 |
Importations | 100.01 | 100.00 | 88.28 | 20.86 | 18.28 | 58.54 | 91.15 | 92.23 | 94.63 | 95.75 | 95.00 | 97.17 |
Aéronefs et autres matériels et pièces de transport, Indice (février 2020 = 100)
Janv. | Févr. | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Exportations | 76.14 | 100.00 | 65.44 | 44.05 | 56.94 | 56.74 | 76.56 | 65.73 | 68.85 | 61.01 | 59.32 | 64.61 |
Importations | 77.60 | 100.00 | 88.46 | 45.79 | 47.32 | 91.80 | 99.02 | 56.30 | 55.85 | 52.12 | 62.17 | 54.84 |
Données : Statistique Canada Tableau : 12-10-0121-01, Base douanière, désaisonnalisée.
Les prix des produits de base comme le pétrole brut ont également été fortement touchés par la pandémie mondiale. Après une forte reprise en 2019, le prix de moyen du Western Canada Select, qui est la référence pour le pétrole brut lourd obtenu des producteurs de l’Ouest canadien, est passé de 41,1 $ US le baril au quatrième trimestre 2019 à seulement 16,4 $ US le baril au deuxième trimestre 2020, ce qui s’est traduit par une baisse de 42 % des prix du pétrole brut à l’exportation et du bitume entre février et avril 2020. La valeur des exportations canadiennes de pétrole brut, en combinaison avec une demande mondiale de pétrole nettement inférieure due aux restrictions économiques et aux restrictions de voyage, s’est effondrée de près de 46 % entre février et avril 2020. En outre, les exportations d’autres produits énergétiques comme le pétrole raffiné et le gaz naturel ont également diminué. Dans l’ensemble, les exportations canadiennes d’énergie ont baissé de 37,3 % au cours de cette période. Depuis lors, les prix et les volumes des exportations d’énergie ont connu une reprise modérée. Néanmoins, à la fin de l’année, la valeur des exportations canadiennes d’énergie était encore en baisse de 18,3 % par rapport à février 2020.
En revanche, les secteurs qui produisent des biens essentiels et des biens qui ont amélioré la qualité de vie pendant la quarantaine ont été largement épargnés par les perturbations dues à la pandémie. Les biens de consommation, le plus important secteur d’importation du Canada, ont obtenu un rendement exceptionnel. Après une légère baisse en avril, les importations mensuelles de biens de consommation ont rapidement rebondi et même dépassé les niveaux d’avant la COVID-19 à la suite de l’augmentation des expéditions de fournitures médicales en réponse à la pandémie. Les produits agricoles, les produits de la pêche et les produits alimentaires intermédiaires ont été le seul secteur d’exportation et l’un des deux seuls secteurs d’importation qui n’ont pas diminué en avril, alors que la demande de nourriture augmentait en raison de la crainte de pénuries possibles suscitée de la pandémie. En décembre, les exportations dans ce secteur étaient de 19,9 % supérieures et les importations de 1 % supérieures comparativement aux niveaux de février. De même, le commerce du matériel et des pièces électroniques et électriques s’est maintenu tout au long de l’année. En raison du confinement à domicile généralisé d’une grande partie de la population, la demande en électronique grand public a augmenté, car les gens s’adaptaient au nouveau mode de vie de distance sanitaire et de télétravail. D’autres secteurs de ressources, comme les produits forestiers et les matériaux de construction et d’emballage, les produits minéraux métalliques et non métalliques et les minerais et minéraux non métalliques, sont demeurés relativement stables.
Le commerce des services est demeuré faible après la chute initiale.
Les secteurs les plus touchés au Canada sont les services, en particulier ceux qui impliquent des interactions face à face. En 2020, les exportations canadiennes de services ont baissé de 17,7 % et les importations de services ont baissé de 24 % par rapport à l’année précédente. À la fin de l’année, les services de voyage et de transport ont chuté en raison des restrictions de voyage liées à la pandémie et sont demeurés bien en deçà des niveaux pré-COVID-19. Bien qu’il existe une demande accumulée pour les voyages, les experts de l’industrie et les prévisionnistes privés prédisent que le tourisme et les voyages d’affaires ne reprendront pas complètement avant un certain temps. D’autre part, les services commerciaux se sont maintenus relativement stables au cours de l’année.
Figure 4 – Commerce des services mensuel du Canada par catégorie, 2020
Figure 4: Version texte
Exportations, Indice (février 2020 = 100)
Janv. | Févr. | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | cOct. | Nov. | Déc. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Services commerciaux | 97.29 | 100.00 | 100.24 | 97.66 | 95.31 | 95.93 | 94.76 | 97.59 | 99.68 | 102.33 | 100.63 | 97.68 |
Services totaux | 99.32 | 100.00 | 93.37 | 85.27 | 83.55 | 84.72 | 82.02 | 84.15 | 85.89 | 87.51 | 86.89 | 84.92 |
Services de transport | 100.36 | 100.00 | 86.11 | 67.79 | 67.50 | 73.23 | 75.73 | 76.95 | 79.17 | 82.53 | 83.54 | 82.96 |
Services de voyage | 105.19 | 100.00 | 74.99 | 55.12 | 54.89 | 55.12 | 43.53 | 43.99 | 44.37 | 41.51 | 43.43 | 43.76 |
Importations, Indice (février 2020 = 100)
Janv. | Févr. | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | cOct. | Nov. | Déc. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Services commerciaux | 105.89 | 100.00 | 105.94 | 106.42 | 103.22 | 107.40 | 102.52 | 102.26 | 106.89 | 104.38 | 103.57 | 103.34 |
Services totaux | 101.07 | 100.00 | 88.98 | 64.79 | 62.48 | 65.69 | 64.19 | 64.02 | 67.22 | 67.24 | 66.30 | 66.38 |
Services de transport | 103.67 | 100.00 | 88.56 | 65.27 | 61.21 | 66.34 | 69.46 | 67.96 | 72.93 | 78.14 | 74.55 | 73.60 |
Services de voyage | 93.07 | 100.00 | 65.85 | 6.93 | 6.82 | 7.85 | 8.48 | 9.17 | 9.57 | 10.26 | 10.52 | 11.57 |
Données : Statistique Canada Tableau : 12-10-0144-01, désaisonnalisé
Examen annuel
Pour toute l’année 2020, les exportations et les importations canadiennes ont affiché la deuxième plus importante baisse jamais enregistrée. La valeur des exportations canadiennes de marchandises a chuté de 11,8 %, ou 70,1 milliards de dollars, à 522,5 milliards de dollars, et les importations de marchandises ont diminué de 9,9 %, ou 59,7 milliards, à 542 milliards de dollars. À l’échelle mondiale, les plus fortes baisses des exportations ont été enregistrées aux États-Unis (principalement dans les secteurs de l’énergie et de l’automobile), dans la région administrative spéciale de Hong KongNote de bas de page 3 (or), en Arabie saoudite (aéronefs et autres matériel et pièces de transport), au Mexique (produits en métal, produits minéraux non métalliques et biens de consommation) et en Inde (produits en métal, produits minéraux non métalliques et produits énergétiques). Les baisses principales d’importations ont été enregistrées pour des produits en provenance des États-Unis (produits automobiles et produits énergétiques), du Japon (produits automobiles et machines), de la France (aéronefs et autres matériel et pièces de transport) et de l’Allemagne (produits automobiles).
Amériques : Les États-Unis ont contribué le plus à la baisse des exportations canadiennes.
La baisse du commerce bilatéral avec les États-Unis est la principale cause du déclin annuel du commerce des marchandises au Canada. D’une année à l’autre, les exportations canadiennes de marchandises vers les États-Unis ont diminué de 14,1 %, ou 62,8 milliards de dollars (près de 90 % de la baisse de la valeur globale des exportations du Canada), pour atteindre 383,8 milliards de dollars, un niveau jamais atteint depuis 2013. Par conséquent, la part des exportations de marchandises canadiennes aux États-Unis a chuté à 73,4 %, le niveau enregistré le plus faible. De même, les importations canadiennes en provenance des États-Unis ont affiché une baisse historique, en baisse de 13,5 % en 2020, pour atteindre 264,1 milliards de dollars.
L’automobile et l’énergie sont les deux principaux secteurs d’échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis. Toutefois, en raison des chaînes d’approvisionnement fortement intégrées entre les deux pays, les diverses mesures de confinement dues à la pandémie et la fermeture prolongée de la frontière canado-américaine ont entraîné un déclin massif du commerce bilatéral. Pour l'ensemble de l'année, les exportations canadiennes d’automobiles vers les États-Unis ont reculé de 23,8 % et les importations, de 25,1 %, tandis que les exportations de produits énergétiques vers les États-Unis ont reculé de 29,5 % et les importations, de 37,1 %. La baisse des échanges avec les États-Unis dans ces deux secteurs a été de loin la plus importante cause derrière la chute du commerce global de marchandises au Canada en 2020. Voici certains des autres secteurs commerciaux fortement touchés : machines, matériel et pièces industriels; aéronefs et autres matériel et pièces de transport; et produits chimiques de base et industriels, produits en plastique et en caoutchouc (voir la figure 5).
Par ailleurs, les exportations canadiennes de produits forestiers et de matériaux de construction et d’emballage vers les États-Unis ont affiché une forte croissance annuelle de 6,9 %, ou 2,2 milliards de dollars, en 2020. En tant que fournisseur fiable et source de produits forestiers essentiels la plus importante pour les États-Unis (p. ex., bois d’œuvre et pâte de bois), le Canada comble l’écart entre l’offre et la demande intérieures de produits forestiers aux États-Unis. De plus, alors que la plupart de l’équipement de protection individuelle fabriqué de part et d’autre de la frontière nécessite des produits forestiers, cette chaîne d’approvisionnement efficace et sécuritaire est devenue encore plus essentielle au cours de la dernière année.
Figure 5. Variation annuelle des exportations de marchandises vers les États-Unis, 2020
Figure 5: Version texte
Variation d’une année à l’autre (en %) | |
Produits forestiers et de matériaux de construction et d’emballage | 6.85 |
Produits agricoles et de la pêche et produits intermédiaires des aliments | 3.09 |
Biens de consommation | -0.05 |
Produits en métal et des produits minéraux non métalliques | -2.17 |
Minerais et minéraux non métalliques | -5.66 |
Machines, matériel et pièces industriels | -11.10 |
Produits chimiques de base et industriels, produits en plastique et en caoutchouc | -11.71 |
Aéronefs et autres matériel et pièces de transport | -12.44 |
Matériel et pièces électroniques et électriques | -14.30 |
Véhicules automobiles et pièces | -23.76 |
Produits énergétiques | -29.54 |
Données : Statistique Canada Tableau : 12-10-0119-01
La pandémie a également déplacé certains aspects du commerce international pour les États-Unis. Selon les données du Bureau du recensement des États-Unis, le commerce de marchandises entre les États-Unis et la Chine a crû de 0,4 % en 2020, tandis que le commerce avec ses autres principaux partenaires a enregistré des baisses importantes. Par conséquent, la Chine a dépassé le Mexique et le Canada pour devenir le plus grand partenaire commercial des États-Unis en 2020. Toutefois, une partie de cette augmentation du commerce peut être attribuée à une demande accrue de fournitures médicales. Par conséquent, comme les fondamentaux du commerce nord-américain n’ont pas changé, il est peu probable que cette nouvelle tendance se maintienne après la pandémie.
Les exportations de marchandises du Canada vers l’Amérique latine et les Caraïbes ont diminué de 10,4 % en 2020 pour s’établir à 13,7 milliards de dollars. Le Mexique est la principale destination d’exportation du Canada dans cette région, représentant plus de 40 % de la valeur d’exportation au cours des dernières années. Toutefois, en raison des baisses généralisées en 2020, surtout dans les produits minéraux et les biens de consommation, les exportations canadiennes vers le Mexique ont diminué de 16,2 %, ou 1,2 milliard de dollars (environ les trois quarts de la baisse des exportations vers la région). En excluant le Mexique, les exportations canadiennes vers la région ont diminué de 5,1 %, car les exportations faibles vers le Brésil (produits énergétiques) et la Colombie (aéronefs et pièces) ont été partiellement compensées par une hausse des exportations vers le Chili (agroalimentaire et énergie) et le Pérou (agroalimentaire). Au cours de la même période, les importations canadiennes de marchandises en provenance d’Amérique latine et des Caraïbes ont diminué de 11,7 %. La baisse des importations en provenance du Mexique, en particulier dans les produits automobiles, a encore une fois été la principale cause du déclin du commerce avec la région.
Asie et Océanie : croissance exceptionnelle du commerce avec la Chine continentale
En 2020, le commerce de marchandises du Canada avec l’Asie et l’Océanie s’est relativement bien maintenu, les exportations ayant reculé de 5,9 %, ou près de la moitié de la baisse du taux d’exportations général, pour atteindre 60,8 milliards de dollars. Les importations ont baissé de seulement 1,7 % en septembre pour s’établir à 136,8 milliards de dollars. Cependant, les échanges commerciaux avec la Chine ont fortement augmenté, tandis que ceux avec les autres pays dans la région ont reculé.
Après la plus forte baisse jamais enregistrée en 2019, les exportations canadiennes de marchandises vers la Chine continentale ont rebondi en 2020, augmentant de 8,1 % pour atteindre une valeur de 25,2 milliards de dollars. Cela représente de loin la plus forte croissance annuelle parmi les principaux partenaires commerciaux du Canada et a fait grimper la part de la Chine dans les exportations canadiennes de marchandises à 4,8 %, soit le niveau le plus élevé jamais enregistré. Les exportations canadiennes ont surtout été soutenues par les produits agricoles, les produits de la pêche et les produits alimentaires intermédiaires (+38 %), les minerais et les minéraux non métalliques (+35 %) et les biens de consommation (+53 %). Parallèlement, les importations canadiennes de marchandises en provenance de la Chine ont également augmenté, en hausse de 2 % en 2019 pour atteindre 76,5 milliards de dollars en valeur, alors que la croissance des importations de biens de consommation (+12 %, en particulier les fournitures médicales) a été partiellement compensée par la baisse des importations de divers produits manufacturés et de produits en métal et de produits minéraux non métalliques.
Les exportations du Canada vers les autres marchés en Asie et en Océanie ont été faibles, les exportations vers les dix autres principaux marchés de la région ayant chuté en 2020. Parmi les divers produits et secteurs qui ont été touchés par la pandémie, la baisse des exportations d’énergie a été l’un des principaux facteurs de la baisse des exportations vers la région. Les exportations canadiennes vers le Japon (-2,1 %), la Corée du Sud (-15,5 %) et l’Inde (-24 %) ont connu des baisses importantes. Les exportations vers d’autres marchés clés comme l’Australie (-5,8 %, les plus fortes baisses étant dans les machines), l’Indonésie (-7,5 %, les produits forestiers) et le Vietnam (-26 %, l’énergie) ont également baissé. De plus, comme les exportations vers Hong Kong ont enregistré le plus fort pourcentage de baisse de tous les principaux partenaires commerciaux du Canada (-52,7 %)Note de bas de page 4, Hong Kong a perdu en 2020 son classement parmi les dix principales destinations d’exportation du Canada, reculant de six places pour s’établir au 16e rang. En revanche, les données sur les importations canadiennes de marchandises en provenance de cette région ont été meilleures, le Japon et l’Indonésie étant les seuls parmi les dix principaux partenaires à afficher des baisses dans les deux chiffres. Il convient particulièrement de noter qu’en raison de l’augmentation de la demande de fournitures médicales et d’autres biens de consommation en raison de la COVID-19, les importations canadiennes en provenance de grands fournisseurs de la région, comme le Vietnam (+16,6 %) et la Malaisie (+7,1 %), ont augmenté.
Europe : En 2020, les exportations canadiennes vers l’Union européenne se sont maintenues exceptionnellement bien.
Les exportations canadiennes vers l’Union européenne (UE) Note de bas de page 5 ont diminué d’à peine 2,6 % d’une année sur l’autre, pour atteindre 27,8 milliards de dollars en valeur. Les exportations vers de grands partenaires dans l’UE comme l’Allemagne (biens de consommation), les Pays-Bas (produits primaires), la France (produits agricoles, produits de la pêche et produits alimentaires intermédiaires) et l’Italie (biens de consommation et céréales) ont même connu une croissance annuelle. À l’inverse, les importations canadiennes en provenance de l’UE ont chuté de 12,2 % pour l’année complète, principalement en raison de la baisse d’importations de produits automobiles, de machines et de produits d’énergie.
Le Royaume-Uni (R.-U.) a officiellement quitté l’Union européenne au début de l’année 2020. Toutefois, les entreprises canadiennes ont continué de bénéficier d’un accès préférentiel au marché britannique (et vice versa) pendant la période de transition de 2020, qui s’est terminée en décembre. Les exportations canadiennes vers le R.-U. ont légèrement augmenté de 0,6 % en 2020 pour atteindre 19,9 milliards de dollars, car une augmentation massive des livraisons d’or n’a été que partiellement compensée par une baisse généralisée, surtout dans les exportations de produits énergétiques. Toutefois, à l’exception de l’or (environ les trois quarts de la valeur d’exportation), les exportations canadiennes vers le R.-U. ont baissé de 17,3 %. Au cours de la même période, les importations canadiennes en provenance du R.-U. ont diminué de 15 %, pour atteindre 7,8 milliards de dollars. À l’avenir, les avantages actuels de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG) devraient être maintenus avec la signature de l’Accord de continuité commerciale Canada–Royaume-Uni (ACC Canada-Royaume-Uni), qui permettra aux deux pays de maintenir le statu quo dans leurs relations commerciales.Note de bas de page 6
Afrique et Moyen-Orient : La baisse des échanges bilatéraux avec l’Arabie saoudite a entraîné une baisse des échanges commerciaux avec la région.
En 2020, les exportations canadiennes vers l’Afrique et le Moyen-Orient ont diminué de 13 % pour atteindre 9,8 milliards de dollars. À la suite d’une forte hausse des exportations en 2019, les exportations vers le principal marché de la région, l’Arabie Saoudite, ont diminué de 44,8 %, ou 1,3 milliard de dollars, en 2020, ce qui explique une plus grande partie de la baisse des exportations vers la région. Toutefois, cette baisse est presque entièrement attribuable à la baisse des exportations de véhicules blindés. En revanche, les exportations canadiennes vers d’autres marchés de premier ordre dans des régions comme l’Égypte (-4,2 %, les plus fortes baisses ont été observées dans les aéronefs et les pièces) et l’Algérie (-9,9 %, les céréales) ont enregistré des diminutions plus modérées ou même une amélioration dans le cas des Émirats arabes unis (+17,8 %, graines oléagineuses) et du Nigéria (+41,6 %, aéronefs et pièces).
Du côté des importations, le Canada a enregistré une augmentation en provenance de l’Afrique et du Moyen-Orient en 2020, en hausse de 5,4 %, pour atteindre 10,2 milliards de dollars. Il s’agissait de la seule augmentation observée dans les importations en provenance de toutes les grandes régions du monde. L’augmentation des expéditions de pierres et de métaux précieux provenant des pays africains a joué un rôle important dans cette croissance. L’Afrique du Sud a pris la tête de tous les pays de la région, puisque les importations canadiennes en provenance de cette région ont presque doublé en 2020, grâce à l’augmentation des importations d’or et de platine. De même, les importations en provenance de la Mauritanie sont passées de moins de 200 000 dollars en 2019 à 776 millions de dollars en 2020, presque entièrement en raison de l’or. De même que pour les exportations, les importations en provenance de l’Arabie saoudite ont diminué, une baisse de 48,9 % en 2020, principalement en raison de la baisse des importations de produits énergétiques.
Restrictions mondiales visant à atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le commerce
Au cours de la dernière année, les gouvernements partout dans le monde ont tenté d’assurer l’équilibre entre la neutralisation du virus et ses répercussions négatives sur l’économie. La figure 6 montre les écarts dans les interventions liées à la COVID-19 des gouvernements nationaux par rapport aux baisses annuelles en valeur nominale des marchandises exportées. Au moment de la rédaction du présent rapport, sur les 44 marchés pour lesquels des données complètes ont été rapportées en 2020 sur le commerce des marchandises, le Canada se classe à un niveau légèrement supérieur à la moyenne, tant pour la baisse des exportations que pour l’indice de rigueur du gouvernement. Cela signifie que le Canada a connu des baisses plus importantes des exportations que la moyenne, mais qu’il a également imposé des restrictions plus sévères que la moyenne internationale tout au long de l’année. Parmi les pays membres du G20, le déclin annuel des exportations de marchandises du Canada était le quatrième le plus important après celui de l’Argentine, de la France et des États-Unis.
Une analyse antérieure effectuée par le Bureau de l’économiste en chef avait montré que l’accroissement des restrictions économiques liées à la COVID-19 au cours de la période de janvier à septembre 2020 avait eu des répercussions négatives sur le commerce international avec ce pays (importations et exportations). En revanche, le nombre de cas de COVID-19 par habitant et la stimulation économique en raison de la COVID-19 dans un pays n’avaient pas eu d’impact statistiquement significatif sur le commerce avec ce pays lorsqu’on effectue un contrôle des restrictions.
Figure 6 – Rigueur du gouvernement par rapport à la baisse annuelle de la valeur d’exportation, 2020
Figure 6: Version texte
Indice de rigueur du gouvernement | Variation d’une année à l’autre (en %) | |
---|---|---|
Argentine | 71.34 | -15.70 |
Australie | 54.35 | -7.62 |
Bélize | 57.69 | -13.49 |
Bolivie | 67.06 | -21.58 |
Brésil | 57.37 | -6.88 |
Canada | 54.44 | -12.52 |
Suisse | 42.29 | 1.61 |
Chili | 62.67 | -2.30 |
Chine | 68.27 | 3.98 |
Colombie | 63.19 | -21.37 |
Costa Rica | 54.39 | 3.05 |
République tchèque | 45.18 | -3.74 |
Espagne | 56.27 | -8.09 |
Estonie | 32.70 | 1.63 |
France | 54.90 | -14.47 |
Grèce | 53.30 | -7.42 |
Guatemala | 64.05 | 3.50 |
Hong Kong | 55.08 | 3.17 |
Indonésie | 53.99 | -2.21 |
Irlande | 56.18 | 5.39 |
Islande | 39.30 | -12.20 |
Israël | 57.91 | -14.92 |
Japon | 33.47 | -9.10 |
Kazakhstan | 64.21 | -19.44 |
Corée du Sud | 46.94 | -5.48 |
Sri Lanka | 47.08 | -15.72 |
Lituanie | 41.88 | -1.16 |
Maroc | 59.44 | -6.78 |
Île Maurice | 28.70 | -17.52 |
Norvège | 41.70 | -18.80 |
Nouvelle-Zélande | 35.48 | -1.56 |
Portugal | 56.26 | -8.28 |
Paraguay | 63.21 | 7.12 |
Sénégal | 39.83 | -2.11 |
Singapour | 48.76 | -4.15 |
El Salvador | 63.59 | -15.37 |
Serbie | 49.40 | -0.57 |
Thaïlande | 46.01 | -6.58 |
Türkiye | 53.61 | -6.24 |
Taïwan | 24.03 | 5.15 |
Ukraine | 53.11 | -1.71 |
Uruguay | 38.41 | -11.16 |
États-Unis | 56.16 | -12.89 |
Afrique du Sud | 53.10 | -4.09 |
*L’indice de rigueur varie entre 0 (le moins restrictif) et 100 (le plus restrictif). Les valeurs de l’axe des X représentent l’indice moyen de rigueur du gouvernement en 2020 pour chaque pays.
Données : Global Trade Atlas; Oxford Coronavirus Government Response Tracker.
Prochaines étapes
Dans l’ensemble, comme avec de nombreux aspects de l’économie, le commerce de marchandises au Canada a baissé en 2020. Toutefois, compte tenu des tendances mensuelles en matière de commerce, il est évident que la reprise a déjà eu lieu au Canada, la plupart des secteurs étant revenu ou en voie de revenir aux niveaux d’avant la COVID-19. Certains secteurs comme l’énergie et les services restent plus affectés que les autres et sont confrontés à un chemin plus difficile. Néanmoins, une grande partie du déclin annuel est directement ou indirectement liée à la pandémie, ce qui ne devrait pas entraîner de changements structurels importants dans le commerce. À l’avenir, tant que l’environnement politique global reste favorable et transparent, il n’y a guère de preuves qui suggèrent que les effets de cette crise mondiale sur le commerce seront en fin de compte durables.
Annexe
Commerce annuel par secteur
Exportations (en millions de dollars, 2020) | Exportations (% ∆) | Importations (en millions de dollars, 2020) | Importations (% ∆) | |
---|---|---|---|---|
Total de toutes les marchandises | 522 527 | -11,8 | 541 999 | -9,9 |
Produits primaires | 286 983 | -10,9 | 168 345 | -8,2 |
Produits agricoles, produits de la pêche et produits alimentaires intermédiaires | 43 962 | 15,1 | 21 456 | 0,8 |
Produits énergétiques | 88 889 | -28,6 | 22 892 | -38,7 |
Minerais et minéraux non métalliques | 21 467 | -0,2 | 16 618 | 15,9 |
Produits en métal et produits minéraux non métalliques | 60 341 | -2,3 | 40 175 | 4,9 |
Produits chimiques de base et industriels, produits en plastique et en caoutchouc | 29 726 | -10,7 | 41 176 | -8,8 |
Produits forestiers et matériaux de construction et d’emballage | 42 599 | -0,5 | 26 028 | -3,3 |
Produits non primaires | 210 196 | -13,6 | 362 394 | -11,2 |
Machines et matériel industriels | 32 043 | -14,4 | 60 634 | -12,8 |
Machines et matériel électroniques | 23 026 | -13,5 | 68 221 | -5,6 |
Véhicules automobiles et pièces | 65 756 | -23,1 | 87 540 | -24,1 |
Aéronefs et autre matériel de transport | 20 111 | -19,8 | 20 186 | -24,1 |
Biens de consommation | 69 260 | 1 | 125 813 | 1,2 |
Données : Statistique Canada Tableau : 12-10-0121-01, Base douanière.
Commerce annuel par partenaire commercial principal
Exportations (en millions de dollars, 2020) | Exportations (% ∆) | Importations (en millions de dollars, 2020) | Importations (% ∆) | |
États-Unis | 383 795 | -14,1 | 264 121 | -13,5 |
Mexique | 6 133 | -16,2 | 29 865 | -19,3 |
Brésil | 2 143 | -5 | 6 573 | 21,4 |
Pérou | 872 | 13,4 | 3 664 | 2,1 |
Union européenne | 27 774 | -2,6 | 59 876 | -12,2 |
-Allemagne | 6 367 | 1,1 | 17 304 | -10,5 |
-France | 3 708 | 1,9 | 6 467 | -25,6 |
-Pays-Bas | 5 409 | 4,4 | 3 188 | -31,7 |
-Italie | 3 692 | 13,9 | 9 002 | -4,9 |
-Belgique | 2 574 | -20 | 4 351 | -12,3 |
-Espagne | 1 409 | -6,3 | 3 095 | -11,8 |
Royaume-Uni | 19 911 | 0,5 | 7 839 | -15 |
Norvège | 2 537 | 17,8 | 1 177 | -22,5 |
Suisse | 1 798 | 25,4 | 5 883 | 18,9 |
Fédération de Russie | 617 | -7,4 | 1 195 | -35,8 |
Chine | 25 163 | 8,1 | 76 480 | 2 |
Hong Kong | 1 903 | -52,7 | 572 | 51 |
Japon | 12 359 | -2,1 | 13 570 | -17,7 |
Corée du Sud | 4 688 | -15,5 | 9 582 | 0,8 |
Inde | 3 678 | -24 | 4 964 | -6 |
Taïwan | 1 781 | -12,7 | 5 632 | -5,5 |
Australie | 2 135 | -5,8 | 2 358 | 1 |
Indonésie | 1 783 | -7,5 | 1 615 | -11,1 |
Singapour | 1 235 | -18,9 | 1 179 | -3,9 |
Algérie | 616 | -9,9 | 42 | -23,1 |
Arabie saoudite | 1 556 | -44,8 | 1 675 | -48,9 |
Türkiye | 1 125 | -30,4 | 1 881 | -4,2 |
Irak | 88 | -40,1 | 1 | 25 |
Données : Statistique Canada Tableau : 12-10-0011-01, Base douanière.
Référence
Affaires mondiales Canada. « Accord de continuité commerciale Canada–Royaume-Uni (ACC Canada-Royaume-Uni) — Évaluation de l’impact économique ». https://www.international.gc.ca/gac-amc/publications/economist-economiste/state-of-trade-commerce-international-2020.aspx?lang=fra#24
HALE, Thomas, Thomas BOBY, Noam ANGRIST, Emily CAMERON-BLAKE, Laura HALLAS, Beatriz KIRA, Saptarshi MAJUMBAR, Anna PETHERICK, Toby PHILLIPS, Helen TATLOW et Samuel WEBSTER, 2020, Oxford COVID-19 Government Response Tracker, Blavatnik School of Government. Accessible : www.bsg.ox.ac.uk/covidtracker.
SCARFFE, Colin, 2020, « Have Countries’ Response to COVID-19 Affected Trade? », Affaires mondiales Canada, Bureau de l’économiste en chef.
Statistique Canada. Tableau 12-10-0011-01, Commerce international de marchandises pour tous les pays et les principaux partenaires commerciaux, mensuel (x 1 000 000).
Statistique Canada. Tableau 12-10-0119-01, Commerce international de marchandises par province, marchandise et principaux partenaires commerciaux (x 1 000).
Statistique Canada. Tableau 12-10-0121-01, Commerce international de marchandises par marchandise, mensuel (x 1 000 000).
Statistique Canada. Tableau 12-10-0144-01, Commerce international dans les services, mensuel (x 1 000 000).
Statistique Canada. Tableau 12-10-0126-01, Commerce international de marchandises par produit et indices de prix et de volumes, annuel (x 1 000).
Statistique Canada. Tableau 12-10-0128-01, Commerce international de marchandises par produit et indices de prix et de volumes, mensuel (x 1 000).
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