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Le Canada et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord

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Le Traité de l’Atlantique Nord a été signé à Washington le 4 avril 1949, instituant ainsi l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Cette alliance politique et militaire a été créée afin de promouvoir la stabilité dans la région euro-atlantique et de préserver la liberté des populations de cette région dans le respect des principes de la démocratie, de la liberté individuelle et de la primauté du droit.

Cette alliance politique et militaire a été créée afin de promouvoir la stabilité dans la région euro-atlantique et de préserver la liberté des populations de cette région dans le respect des principes de la démocratie, de la liberté individuelle et de la primauté du droit.

Les Forces armées canadiennes comptent parmi les forces armées de l’OTAN les plus engagées, les plus agiles, les plus aptes au déploiement et les mieux en mesure d’intervenir. Le Canada est fier d’avoir participé à presque chaque opération de l’OTAN depuis la création de l’Alliance il y a plus de 70 ans.

Afin de constituer une alliance politico-militaire efficace, capable de s’attaquer aux défis du 21e siècle, l’OTAN doit chercher à collaborer avec des partenaires. Dans ce contexte, il demeure essentiel d’accroître la sécurité régionale au moyen de partenariats de coopération.

La Délégation conjointe se compose d’une section politique, d’une section militaire et d’une section de soutien à la défense. La Délégation représente le Canada au Conseil de l’Atlantique Nord et auprès d’autres instances décisionnelles de l’Alliance. Elle rend des comptes au gouvernement du Canada sur toute question relative à l’OTAN

Le Canada accueille le Centre d’excellence de l’OTAN sur le changement climatique et la sécurité pour répondre aux impacts climatiques sur la sécurité.

Vue d’ensemble de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord

Le Traité de l’Atlantique Nord a été signé à Washington le 4 avril 1949, instituant ainsi l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Cette alliance politique et militaire a été créée afin de promouvoir la stabilité dans la région euro-atlantique et de préserver la liberté des populations de cette région dans le respect des principes de la démocratie, de la liberté individuelle et de la primauté du droit. L’Alliance est l’incarnation du lien transatlantique qui unit la sécurité nord-américaine et la sécurité européenne. Dans le dernier concept stratégique de l’Alliance, on établit trois tâches essentielles : la défense collective, la gestion de crise et la sécurité commune.

Le Canada à l’OTAN

Le Canada est un membre fondateur de l’Alliance. L’OTAN est une pierre angulaire de la politique du Canada en matière de sécurité et de défense et constitue une plate-forme importante pour les contributions du Canada à la paix et à la sécurité internationales.

La priorité du Canada à l’égard de l’OTAN est de veiller à ce que l’Alliance demeure une organisation moderne, souple et capable de faire face aux menaces actuelles et futures. Tous les efforts du Canada dans le cadre de la transformation de l’OTAN, de la réforme et de ses partenariats avec des pays non membres de l’OTAN convergent vers cet objectif. Le Canada joue également un rôle actif en matière de dissuasion au sein de l'OTAN en dirigeant le Groupement tactique multinational de l'OTAN en Lettonie en tant que nation-cadre.

Centre d’excellence OTAN pour le changement climatique et la sécurité

Le changement climatique est un défi majeur pour le Canada, les alliés de l'OTAN et les partenaires mondiaux. L'interaction croissante entre le changement climatique et les risques de sécurité traditionnels fait peser des menaces directes et indirectes sur notre sécurité et notre résilience nationales. Grâce à des politiques telles que Fort, sécurisé, engagé, Notre Nord, fort et libre, la Stratégie de défense en matière de climat et de durabilité et la Stratégie scientifique et technologique en matière de résilience climatique et de durabilité environnementale, le Canada intègre le changement climatique en tant qu'élément central de sa sécurité nationale.

Le Canada est l'hôte et la nation-cadre du Centre d'excellence de l'OTAN sur le changement climatique et la sécurité (CCASCOE). Il est dirigé conjointement par Affaires mondiales Canada et le ministère de la Défense nationale. Le CCASCOE a été officiellement accrédité en tant que Centre d'excellence de l'OTAN au printemps 2024. Le Centre agit comme un multiplicateur de capacités, offrant une plateforme unique aux acteurs militaires et civils pour développer, améliorer et partager les connaissances sur les impacts de la sécurité climatique.

L'OTAN et l'Ukraine

Depuis 2022, les Alliés de l'OTAN ont apporté un soutien sans précédent à l'Ukraine qui défend sa souveraineté, sa démocratie et son intégrité territoriale contre une agression russe de grande ampleur. Sans être engagée militairement dans le conflit, l'Alliance soutient l'Ukraine par le biais d'un certain nombre d'initiatives concrètes, telles que :

  • Le Fonds fiduciaire complet de mesures d’assistance (CAP) a l'Ukraine, qui est conçu pour soutenir la capacité de l'Ukraine à assurer sa propre sécurité par le biais d'une assistance militaire immédiate, à court terme et non létale ;
  • L'Assistance et formation à la sécurité de l'OTAN pour l'Ukraine (NSATU), créée lors du Sommet de Washington 2024, qui coordonne la livraison, le transfert et la réparation d'équipements militaires essentiels aux opérations de l'Ukraine, ainsi que la formation dans les pays alliés afin de renforcer l'efficacité militaire de l'Ukraine ;
  • Lors du sommet de Washington de 2024, les membres de l'OTAN ont annoncé la promesse d'une assistance à la sécurité à long terme pour l'Ukraine, s'engageant à fournir 40 milliards d'euros d'assistance militaire à l'Ukraine au cours de l'année ;
  • Lancé au sommet de Vilnius de 2023, le Conseil OTAN-Ukraine constitue un forum de consultation entre les Alliés et l'Ukraine sur les questions de sécurité d'intérêt commun, y compris la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine ; et,
  • Au sommet de Vilnius 2023, les Alliés ont décidé de dispenser l'Ukraine d'un plan d'action pour l'adhésion, et de mesurer à la place ses progrès sur les réformes nécessaires pour répondre aux normes de l'Alliance par le biais d'un programme national annuel adapté.

Les Alliés soutiennent le droit de l'Ukraine à choisir ses propres arrangements de sécurité. Au sommet de Washington de 2024, les Alliés ont réaffirmé que l'avenir de l'Ukraine est dans l'OTAN ainsi que leur soutien à l'Ukraine sur la voie irréversible vers une intégration euro-atlantique complète.

l'Accélérateur d'innovation de défense pour l'Atlantique Nord (DIANA) de l'OTAN

Le Canada accueille le bureau régional nord-américain du DIANA de l'OTAN à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Le bureau a officiellement ouvert ses portes en 2024. DIANA a été créé pour aider à développer des technologies à double usage qui répondent aux défis en matière de sécurité et de défense. DIANA vise à rassembler les innovateurs les plus brillants des secteurs clés à travers l'Alliance afin d'aider l'OTAN à maintenir son avantage technologique, défendre ses un milliard de citoyens, et préserver la paix et la sécurité.

Opérations de l’OTAN

Les Forces armées canadiennes comptent parmi les forces armées de l’OTAN les plus engagées, les plus agiles, les plus aptes au déploiement et les mieux en mesure d’intervenir. Le Canada est fier d’avoir participé à chaque opération de l’OTAN depuis la création de l’Alliance il y a plus de 70 ans. La participation du Canada aux opérations de l’OTAN partout dans le monde illustre son engagement envers l’Alliance.

L’OTAN est un acteur de premier plan pour la paix et à la sécurité à l’échelle internationale et elle y contribue activement. Elle fait la promotion de valeurs démocratiques et est attachée au règlement pacifique des différends. Cependant, lorsque les efforts diplomatiques échouent, elle possède la capacité militaire nécessaire pour mettre en œuvre des opérations de gestion de crise, seule ou en coopération avec d’autres pays ou organisations internationales.

À l’heure actuelle, mène des opérations en Europe, notamment au Kosovo et le long du flanc oriental de l’Alliance. En dehors de la zone euro-atlantique, les opérations de l’OTAN comprennent la mission de l’OTAN en Iraq et la coopération avec l’Union africaine.

Partenariats et élargissement

Afin de constituer une alliance politico-militaire efficace, capable de s’attaquer aux défis du 21e siècle, l’OTAN cherche à collaborer avec d’autres nations et entités au travers des partenariats de coopération.

Partenariats de l’OTAN

Élargissement

Au cours des 75 dernières années, l'OTAN est passée de 12 à 32 membres.  Ces pays ont pris la décision souveraine de demander l'adhésion à l'OTAN, ce que tous les Alliés ont accepté.  La Finlande et la Suède sont les pays les plus récents à se joindre à l'Alliance, respectivement en avril 2023 et en mars 2024, après avoir déposé une demande d'adhésion à l'OTAN à la suite de l'invasion massive de l'Ukraine par la Russie.  Le Canada a été le premier pays à ratifier les protocoles d'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'OTAN. Aux termes de l’article 10 du Traité de l’Atlantique Nord, la porte de l’OTAN reste ouverte à tout pays européen en mesure de promouvoir les principes du Traité et de contribuer à la sécurité dans la zone euro-atlantique. Trois pays cherchent actuellement à en devenir membres : la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie et l’Ukraine.

Le Canada appuie fermement la « politique de la porte ouverte » de l’OTAN et se réjouit à la perspective de respecter les engagements pris à l’égard des pays candidats et d’accueillir de nouveaux membres dans l’Alliance.

Délégation conjointe du Canada à l’OTAN

La Délégation conjointe du Canada à l’OTAN, installée au quartier général de l’OTAN à Bruxelles, en Belgique, est dirigée par l’ambassadrice Heidi Hulan, représentant permanent auprès du Conseil de l’Atlantique Nord, la plus haute instance décisionnelle de l’OTAN. Le vice-amiral Scott Bishop, représentant militaire du Canada, agit au nom du chef d’état-major de la Défense au sein du Comité militaire, qui est l’organe décisionnel militaire le plus important de l’Alliance et qui relève du Conseil de l’Atlantique Nord.

La Délégation conjointe se compose d’une section politique, d’une section militaire et d’une section de soutien à la défense. La Délégation représente le Canada au Conseil de l’Atlantique Nord et auprès d’autres instances décisionnelles de l’Alliance. Elle rend des comptes au gouvernement du Canada sur toute question relative à l’OTAN. En outre, elle s’efforce d’établir et de maintenir des relations transatlantiques axées sur la collaboration et contribue activement à la mise en œuvre de la politique étrangère du Canada en matière de sécurité et de défense.

Ambassadrice et représentante permanent auprès du Conseil de l’Atlantique Nord

Heidi Hulan - Ambassadrice et représentante permanent du Canada au Conseil de l’Atlantique Nord

Heidi Hulan est l'ambassadrice et représentante permanent du Canada au Conseil de l’Atlantique Nord (OTAN) depuis 2024.

Heidi Hulan a rejoint Affaires mondiales Canada en 1996. Auparavant, elle a occupé le poste de sous-ministre adjointe pour la sécurité internationale (directrice politique). En 2020-2021, elle a présidé le Conseil des gouverneurs de l'AIEA. Au siège, Mme Hulan a occupé divers postes, dont les suivants : sous-ministre adjointe, politique stratégique ; directrice de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) : Sous-ministre adjointe, Politique stratégique ; Directrice générale, Politique de sécurité internationale ; Directrice générale, Non-prolifération et réduction de la menace pour la sécurité. À l'étranger, elle a été ministre conseillère et chef de la section politique à la mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York (2005 à 2009) et représentante permanente adjointe du Canada auprès de l'OTAN (2010 à 2013). En 2017 à 2021, elle a été ambassadrice en Autriche et représentante permanente auprès des Nations unies à Vienne, avec accréditation simultanée auprès de la République de Slovaquie, où elle a présidé le groupe d'experts préparatoire des Nations unies sur un traité d'interdiction de la production de matières fissiles, ainsi que le groupe de contact international sur la sécurité nucléaire. Elle a reçu la citation du ministre pour l'excellence de sa politique étrangère et le prix d'excellence du vice-ministre.

Représentant militaire canadien au Comité militaire de l’OTAN

lieutenant-général Greg Smith

Le lieutenant-général Greg Smith est officier d’infanterie, né à Oshawa en Ontario. Il a servi dans chacun des bataillons du Royal Canadian Regiment. Pendant sa carrière il a eu l’opportunité de commander et de servir dans l’infanterie (mécanisée, parachute, et comme directeur du Corps d’infanterie royal canadien), les Forces d’opérations spéciales (Régiment d'opérations spéciales du Canada), des institutions d’enseignement (École d'infanterie et le Collège de commandement et d'état-major de l'Armée canadienne), l’OTAN (Représentant militaire national et commandant de la Formation en Europe pour le Canada et le chef d’état-major adjoint J5 au Grand quartier général des puissances alliées en Europe (GQGPAE) à Mons, en Belgique), le renseignement (Commandement de renseignement des forces canadiennes comme Directeur général de l’entreprise de renseignement), et la politique (Sous-ministre adjoint (politique) comme Directeur général de la sécurité internationale politique).

Le lieutenant-général Smith a occupé des postes d'état-major, notamment au Quartier général de l'Armée, au Commandement des forces d'opérations spéciales du Canada ainsi qu’à l'Équipe de renouvellement de la défense. Ses déploiements opérationnels comprennent l’opération UNPROFOR en Croatie (1994 à 1995) en tant que commandant de peloton, un déploiement à Kaboul (2003 à 2004) comme officier des opérations de groupe bataillon, à Kandahar (2009 à 2010), comme commandant de force opérationnelle des forces spéciales, à Kaboul en 2012, en tant que commandant adjoint des missions de formation et enfin l’opération INHERENT RESOLVE à Baghdad en Irak, comme chef d'état-major du Combined Joint Forces Land Component Command (2016).

Il est diplômé du Cours de transition de commandement et d'état-major du Collège de commandement et d'état-major de l'Armée canadienne, du Programme de commandement et d'état-major interarmées du Collège des forces canadiennes (CFC) à Toronto, ainsi que du Programme de sécurité nationale du CFC. Il est diplômé du cours Capstone de l’établissement National Defence University des États-Unis, du cours de General Officer Flag Officer Ambassador au Collège d'état-major de l’OTAN, et du cours de Transnational Security Cooperation du Daniel K. Inoye Asia-Pacific Center for Security Studies. Il est titulaire d'un baccalauréat ès arts spécialisé en Études militaires et stratégiques du Collège Militaire Royal de St-Jean et de trois maîtrises ès arts du CMR du Canada et de l'Université du Nouveau- Brunswick en Études sur la guerre, la défense et l’administration publique. Il fut invité à titre de chercheur en matière de la défense au Centre de la politique internationale et de la défense à l’Université Queen’s à Kingston, en Ontario.

Il est marié et ils ont deux enfants adultes.

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