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Conférence mondiale sur la liberté de la presse : Résumé des consultations régionales dans la région d’Afrique subsaharienne francophone

Introduction

L’intelligence artificielle, la technologie numérique et la liberté de la presse

Les participants ont noté que l’intelligence artificielle (IA) est une réalité qui existe, bien que son arrivée en Afrique ne soit peut-être pas aussi avancée que dans d’autres marchés. Ils ont appelé les médias africains à s’y adapter. La création automatique de contenu peut renforcer les points de vue existants (et décourager la pensée critique) et, dans le pire des cas, peut aggraver les divisions au sein de la société (y compris les divisions religieuses et ethniques). Ce contenu soutient aussi l’engouement plutôt que l’information.

Dans ce contexte, les participants ont noté les limites de l’IA et le besoin continu de veiller à ce que les professionnels maintiennent une surveillance. Les participants ont appelé les journalistes et les organisations médiatiques à s’adapter aux technologies et à les utiliser efficacement, contribuant ainsi à leur utilisation responsable. On peut voir dans la croissance de l’IA les premiers signes de menaces à la liberté d’expression et aux droits de la personne. Par conséquent, il incombe aux gouvernements de réglementer l’innovation en matière d’IA dans une certaine mesure et d’adapter les cadres juridiques, notamment pour protéger les données personnelles et la vie privée.

Les questions internes concernant la liberté de la presse

Les participants ont noté les défis liés aux limites du professionnalisme des médias. Avec le retour du multipartisme en Afrique dans les années 1990, et le retour des lois régissant la liberté de la presse, on note une politisation des médias africains.

Les médias privés (et publics) ont été manipulés à des fins politiques et personnelles, et divers comités de rédaction ont imposé leurs propres restrictions internes à la liberté de la presse. Le modèle économique touche également l’Afrique, où le pouvoir d’achat des consommateurs est beaucoup plus limité, ce qui donne plus de pouvoir aux investisseurs privés et aux annonceurs. À cela s’ajoute un manque formation et de réglementation du journalisme professionnel, ce qui entraîne une baisse de qualité du contenu journalistique et un manque de confiance entre les utilisateurs et les créateurs d’information.

Les suggestions des participants

Les participants ont recommandé les mesures suivantes pour favoriser la liberté de la presse dans la région d’Afrique subsaharienne francophone :

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