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Les efforts du Canada pour contrer la désinformation - Invasion russe de l’Ukraine

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La désinformation

Les démocraties reposent sur un accès à des sources de nouvelles et d’informations diverses et fiables. Cela permet aux membres de la société d’avoir des opinions éclairées, de demander des comptes aux gouvernements et de prendre part au débat public.

La désinformation est une information délibérément fausse. Elle constitue une menace majeure pour la démocratie et rend plus difficile l’accès à des informations opportunes, pertinentes et exactes.

La désinformation nuit à la paix, à la prospérité et aux libertés individuelles. Elle érode la confiance dans la démocratie et renforce les points de vue polarisés. La désinformation peut être particulièrement nuisible en temps de crise.

Définition de la désinformation

La désinformation est souvent décrite comme une « fausse nouvelle », mais elle est différente des autres types d’activités nuisibles dans le domaine de l’information.

La désinformation désigne les fausses informations créées délibérément pour induire en erreur des personnes, des organisations et des pays.

La mésinformation désigne les fausses informations, souvent partagées de bonne foi, qui ne sont pas destinées à nuire.

Les individus, les organisations et les gouvernements peuvent créer et diffuser de la désinformation pour diverses raisons, notamment pour :

L’utilisation de la désinformation par le Kremlin pour justifier l’invasion de l’Ukraine

Depuis de nombreuses années, le Kremlin utilise la désinformation pour soutenir ses objectifs de politique étrangère. Il a utilisé la désinformation pour justifier son annexion illégale de la Crimée en 2014 et le soutien continu des séparatistes russes dans le Donbass. Il continue à utiliser la désinformation pour tenter de justifier l’invasion illégale, non provoquée et injustifiable de l’Ukraine par le président russe Vladimir Poutine. La Russie utilise la désinformation pour :

Le Kremlin élabore du contenu erroné ou faux dans ses communications gouvernementales officielles. Il finance également la création de désinformation au sein des canaux médiatiques russes. En diffusant de la désinformation par l’entremise de multiples canaux, il peut :

Le Kremlin diffuse la désinformation par l’entremise :

Le Kremlin impose également de nouvelles restrictions aux médias indépendants et aux plateformes étrangères de médias sociaux en Russie. Il s’agit d’un effort pour contrôler les informations disponibles pour le public. Ces tactiques mettent des vies en danger en brouillant les faits à un moment où l’accès à l’information est crucial.

Comment le Canada réagit

Le gouvernement du Canada est préoccupé par l’utilisation de la désinformation par le Kremlin dans le cadre de son invasion de l’Ukraine. C’est pourquoi nous intensifions nos efforts pour contrer la désinformation au pays et à l’étranger en utilisant une approche transparente et fondée sur les faits. Nous sommes également déterminés à faire respecter les droits de la personne et les libertés fondamentales, comme la liberté d’expression et la liberté des médias.

Au Canada

Nous prenons des mesures pour contrer la désinformation parrainée par l’État russe au Canada. Le gouvernement du Canada a créé une équipe spécialisée pour aider à accroître la capacité du Canada à comprendre, à surveiller et à détecter la désinformation russe et celle parrainée par d’autres États.

Le gouvernement du Canada consacre également des ressources pour découvrir les fausses affirmations de la Russie concernant son invasion de l’Ukraine et les réfuter à l’aide de faits. Vous trouverez certaines de ces affirmations, ainsi que les faits, sur le site Contrer la désinformation par des faits. Ces informations sont fondées sur les renseignements du gouvernement du Canada.

Depuis le début de l’invasion en 2022, le Canada a imposé des sanctions à plus de 1 400 personnes et entités en Russie, en Ukraine et au Bélarus. Cela comprend 54 personnes et entités qui sont complices de la diffusion de la désinformation russe. Elles aident le régime russe à porter atteinte à la souveraineté des États. Elles sont également responsables de la diffusion de faux récits qui servent de prétextes à la guerre illégale du régime russe.

En mars 2022, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes a retiré RT et RT France des ondes canadiennes. Il a décidé que la diffusion continue de ces 2 médias d’État russes n’était pas dans l’intérêt du public.

À l’international

Le Canada collabore avec ses partenaires internationaux pour détecter, corriger et dénoncer la désinformation du Kremlin au sujet de l’Ukraine, qui est parrainée par l’État.

Le Canada s’attaque à ces défis par l’entremise de plusieurs partenariats internationaux, notamment :

Le Canada soutient également des programmes visant à améliorer la capacité de communication stratégique en Ukraine et à renforcer la résilience des Ukrainiens face à la désinformation.

Comment repérer la désinformation

Vous pouvez limiter la propagation et l’incidence de la désinformation en sachant comment la détecter. Voici quelques stratégies pour repérer la désinformation :

Vérifiez les articles auprès d’autres sources

Si vous tombez sur une information qui ne semble pas exacte ou qui semble très sensationnelle, vérifiez-la auprès d’autres sources. Si l’histoire est couverte par des sources d’information crédibles, elle est probablement légitime. Si peu ou pas d’autres sources d’information couvrent l’histoire, elle peut ne pas être légitime.

Recherchez la source de l’information

La plupart des agences de presse crédibles citent les sources originales de leurs informations. Si vous êtes sceptique à propos de quelque chose que vous avez lu, enquêtez sur la source. Voyez si les résultats de vos recherches ont une incidence sur les faits relatés dans le reportage.

Vérifiez le nom de domaine

Un moyen simple de vérifier la légitimité d’un site Web est de regarder le nom de domaine. Les sites Web non crédibles peuvent utiliser des URL similaires à des sites d’information populaires pour vous tromper. Parfois, ils n’omettent qu’une lettre ou deux.

Les sites Web de « fausses nouvelles » sont de plus en plus habiles à maquiller leur contenu pour qu’il paraisse légitime. Mais si vous réfléchissez à 2 fois avant d’appuyer sur le bouton « partager », vous êtes sur la bonne voie pour discerner la réalité de la fiction.

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