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La Colombie-Britannique profitera grandement d’un accord commercial entre le Canada et l’Union européenne, affirme le ministre Fast

Le renforcement des échanges commerciaux avec l’Union européenne favorisera la création d’emplois, la croissance et la prospérité à long terme pour les travailleurs de la Colombie-Britannique et leur famille

Le 3 avril 2013 - Le ministre du Commerce international et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, l’honorable Ed Fast, a discuté aujourd’hui des nombreux avantages qu’un ambitieux accord commercial entre le Canada et l’Union européenne procurera aux travailleurs et entreprises de la Colombie-Britannique à l’occasion d’une table ronde tenue à Vancouver avec des intervenants d’un large éventail de secteurs économiques clés.

« Notre gouvernement centre ses efforts sur les priorités des travailleurs, des entreprises et des exportateurs en Colombie-Britannique, soit l’emploi, la croissance et la prospérité à long terme, a indiqué le ministre Fast. C’est pourquoi nous nous efforçons d’ouvrir de nouveaux marchés dans des économies vastes et dynamiques, comme l’Union européenne, dans la foulée du plan de stimulation du commerce le plus ambitieux de l’histoire canadienne. »

L’Union européenne représente non seulement le quatrième marché d’exportation en importance, mais aussi le quatrième partenaire commercial de la Colombie-Britannique. Un accord global éliminerait les droits de douane, y compris ceux imposés à des exportations provinciales clés, comme les produits forestiers, les métaux et minéraux, les produits de la mer, les produits agricoles et agroalimentaires ainsi que les services.

« L’issue fructueuse des négociations commerciales entre le Canada et l’Union européenne renforcera les fondements du plan de stimulation du commerce de notre gouvernement qui vise à ouvrir des débouchés pour accroître les exportations canadiennes, a expliqué le ministre Fast. Il en résultera de nouvelles possibilités et un accès accru, pour les exportateurs de la Colombie-Britannique, aux marchés de l’Asie-Pacifique en pleine expansion, notamment le Japon, la Chine et les pays qui forment le Partenariat transpacifique. »

Deuxième partenaire commercial du Canada, l’Union européenne est la plus grande économie intégrée du monde. Elle compte plus de 500 millions de consommateurs et affiche un PIB de 17 billions de dollars.

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Un document d’information précisant les avantages que conférerait à la Colombie-Britannique un accord commercial entre le Canada et l’Union européenne suit.

Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :

Rudy Husny
Attaché de presse
Cabinet de l’honorable Ed Fast
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Document d’information - La Colombie-Britannique et un Accord commercial entre le Canada et l’Union européenne

L’Union européenne (UE) est la première économie et le plus vaste marché d’importation de marchandises du monde. Aussi offre-t-elle des débouchés exceptionnels aux exportateurs et aux travailleurs canadiens en Colombie-Britannique et dans chaque région du pays.

Selon une étude menée conjointement par le Canada et l’UE avant le début des négociations visant un accord économique et commercial global (AECG), une entente ambitieuse pourrait accroître le revenu du Canada de 12 milliards de dollars par année et les échanges bilatéraux de 20 p. 100. Autrement dit, ces retombées économiques correspondraient à la création de près de 80 000 emplois ou à une hausse de 1 000 dollars du revenu annuel du ménage canadien moyen. Cela équivaudrait à ajouter à l’économie canadienne le nombre actuel d’emplois qu’on trouve dans la ville de Kelowna ou dans la région d’Abbotsford-Mission.

Un AECG permettrait d’éliminer les droits de douane imposés sur les principaux produits d’exportation de la Colombie-Britannique, d’ouvrir de nouveaux débouchés commerciaux au sein de l’UE et de garantir de façon permanente l’accès en franchise de droits au marché de l’UE, dont profitent actuellement bon nombre d’exportateurs de la Colombie-Britannique. Les exportateurs tireraient également profit d’autres dispositions de l’AECG, comme celles visant la réduction des obstacles réglementaires au commerce, la protection des droits de propriété intellectuelle et l’assurance d’une plus grande transparence dans les règles d’accès aux marchés.

Dès son entrée en vigueur, l’AECG créerait de nouvelles possibilités pour les exportateurs de la Colombie-Britannique en entraînant l’abolition immédiate des droits de douane sur la grande majorité des exportations dans ces secteurs clés :

  • Le secteur forestier de la Colombie-Britannique, un employeur local de taille, contribue de façon importante à l’économie. De 2010 à 2012, les exportations annuelles de la Colombie-Britannique vers l’UE ont totalisé en moyenne 527,1 millions de dollars. L’UE impose des droits sur les exportations de produits forestiers, y compris le contreplaqué, les panneaux plaqués et les bâtiments préfabriqués. Ces droits s’élèvent à 1,2 p. 100 en moyenne, mais ils peuvent parfois atteindre 10 p. 100.
  • Le secteur de l’exploration et de l’exploitation minières fait partie intégrante de l’économie de la Colombie-Britannique. La province est le plus important exportateur de charbon et le plus important producteur de cuivre. En outre, elle produit des quantités importantes d’or, d’argent, de plomb, de zinc, d’aluminium et de plus de 30 autres minéraux industriels. De 2010 à 2012, les exportations annuelles de la Colombie-Britannique de métaux et de produits minéraux vers l’UE ont totalisé en moyenne 977,8 millions de dollars. Même si bon nombre de ces exportations étaient exemptées de droits de douane, il reste que les exportations de métaux étaient assujetties à des droits moyens de 1,7 p. 100, qui atteignaient parfois 10 p. 100 sur certains produits.
  • Le secteur des produits de la mer fait partie du tissu social de nombreuses collectivités côtières. Les exportations annuelles de la Colombie-Britannique vers l’UE dans ce secteur, qui ont totalisé en moyenne 56,2 millions de dollars de 2010 à 2012, sont soumises à des droits moyens de 11 p. 100, qui peuvent parfois atteindre 25 p. 100.
  • De 2010 à 2012, les exportations annuelles de l’industrie des produits agricoles et agroalimentaires de la Colombie-Britannique vers l’UE ont totalisé en moyenne 36,6 millions de dollars. Les droits de douane moyens s’élevaient à 13,9 p. 100.