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Le ministre du Commerce international Ed Fast effectue une visite commerciale en Allemagne et en France afin de promouvoir un accord commercial entre le Canada et l’Union européenne

Le ministre mettra également le Canada en valeur en tant que destination de choix pour l’investissement

(Nº 366 - Le 9 décembre 2011 - 11 h 45 HE) Le ministre du Commerce international et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, l’honorable Ed Fast, a rencontré aujourd’hui à Berlin des chefs d’entreprise canadiens et allemands afin de discuter de l’engagement du Canada et de l’Union européenne (UE) à conclure un accord commercial ambitieux. Le ministre Fast se trouve en Allemagne dans le cadre d’une visite commerciale en Europe pour rencontrer des représentants officiels de l’UE et des chefs d’entreprise en vue de promouvoir les avantages bilatéraux d’un accord commercial entre le Canada et l’UE, accord qui créera des emplois et favorisera la prospérité des deux côtés de l’Atlantique. Le ministre aidera aussi les entreprises canadiennes qui cherchent de nouvelles possibilités économiques en Europe et soulignera les nombreux avantages qui font du Canada une destination de choix pour l’investissement.

Le ministre est en route vers Genève, où aura lieu du 15 au 17 décembre, la huitième Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce.

« En ces temps difficiles pour l’économie mondiale, l’élargissement et le renforcement des relations commerciales du Canada dans des marchés prioritaires du monde entier sont d’une importance capitale pour la sécurité financière des travailleurs canadiens et de leur famille, a déclaré le ministre Fast. Je suis en Europe pour promouvoir ce que le Canada peut offrir à ses partenaires européens, ainsi que pour aider les entreprises canadiennes à établir des liens avec le marché européen. Les Canadiens savent que lorsque nos entreprises réussissent à l’étranger, cela crée des emplois et stimule la croissance économique au Canada. »

À la suite de sa réunion avec des chefs d’entreprise, le ministre Fast a rencontré le secrétaire d’État au ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie de l’Allemagne, M. Bernhard Heitzer, afin de mettre en évidence le savoir-faire et l’innovation des entreprises canadiennes, en particulier dans les domaines des sciences de la vie ainsi que des technologies renouvelables et écologiques.

« Compte tenu de nos taux d’imposition et de nos coûts d’entreprise avantageux, de même que de notre main-d’œuvre très qualifiée et de notre système bancaire à toute épreuve, il n’est pas surprenant que le magazine Forbes ait récemment classé le Canada au premier rang des endroits où faire des affaires dans le monde, a affirmé le ministre Fast. Les entreprises canadiennes ont mis au point des produits et des services très en demande partout dans le monde. Je cherche également à mettre en valeur le Canada en tant que destination de choix pour l’investissement auprès des chefs d’entreprise et des législateurs européens. »

Le ministre Fast se rendra également à Düsseldorf et à Paris, où il rencontrera des hauts fonctionnaires et des chefs d’entreprise afin de promouvoir le Canada à titre de destination pour l’investissement. Il entrera aussi en contact avec des représentants d’entreprises canadiennes qui cherchent de nouvelles possibilités économiques en Europe dans les domaines de l’aérospatiale, de la défense et des technologies de l’information et des communications.

« Notre gouvernement demeure axé sur les emplois et la reprise économique et les avantages éventuels du commerce entre le Canada et l’UE sont énormes, a ajouté le ministre Fast. Étant donné que le commerce est à l’origine de plus de 60 p. 100 de notre produit intérieur brut annuel, et qu’un emploi canadien sur cinq dépend du commerce, un accord commercial entre le Canada et l’UE créerait près de 80 000 emplois et l’équivalent d’une somme additionnelle de près de 1 000 dollars chaque année pour la famille canadienne moyenne. »

Un accord commercial entre le Canada et l’Union européenne donnera au Canada un accès préférentiel au plus riche marché unique du monde. Comptant 27 États membres et 500 millions d’habitants, l’Union européenne constitue le deuxième partenaire commercial du Canada en matière de commerce et d’investissement, ainsi qu’un partenaire clé en innovation.

En moins de six ans, le Canada a conclu de nouveaux accords de libre-échange avec neuf pays : la Colombie, la Jordanie, le Panama, le Pérou, les quatre États membres de l’Association européenne de libre-échange (l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse) et, plus récemment, le Honduras.

Pour en savoir plus sur la visite du ministre en Europe, prière de consulter la page Le ministre Fast visite l’Europe et participe à la Conférence ministérielle de l’OMC.

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Un document d’information suit.

Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :

Rudy Husny
Attaché de presse
Cabinet de l’honorable Ed Fast
Ministre du Commerce international et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique
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Document d’information – Le Canada et l’Union européenne : vers un accord économique et commercial global

Le Canada et l’Union européenne négocient actuellement un partenariat économique historique, qui profitera tant aux Canadiens qu’aux Européens. Cette initiative remonte au Sommet Canada-Union européenne, qui a eu lieu le 6 mai 2009 à Prague, au cours duquel le premier ministre Stephen Harper, le président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso, et le président de l’Union européenne à l’époque, M. Mirek Topolánek, ont annoncé le lancement des négociations d’un accord de partenariat économique global.

En consultation avec les parties intéressées au Canada de même qu’avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, le gouvernement du Canada s’est fixé un objectif ambitieux pour les négociations. Le Canada et l’Union européenne ont convenu de faire porter les négociations sur un vaste éventail de sujets ou domaines, dont le commerce des marchandises (notamment l’agriculture, les pêches et les produits industriels), les barrières non tarifaires (incluant les normes réglementaires), l’investissement, les marchés publics et la propriété intellectuelle, parmi bien d’autres.

Depuis le début des pourparlers en octobre 2009, le Canada et l’Union européenne ont tenu neuf séries de négociations fructueuses. Jusqu’à maintenant, des progrès considérables ont été accomplis dans tous les domaines, y compris ceux liés à l’accès au marché principal des biens, des services, de l’investissement et des marchés publics.

L’Union européenne est le plus important importateur et exportateur de biens et de services du monde, et le Canada et l’Union européenne entretiennent des relations économiques de longue date. En tant que marché unique, l’Union européenne est le deuxième partenaire du Canada sur les plans du commerce et de l’investissement, après les États-Unis. Le commerce bilatéral de marchandises s’est chiffré à 82,5 milliards de dollars en 2010, par rapport à 75 milliards de dollars en 2009.

Les relations en matière d’investissement entre les deux partenaires sont également bien établies. En 2009, le Canada était la quatrième source d’investissement étranger direct en importance dans l’Union européenne. À la fin de 2010, le stock connu d’investissement direct du Canada dans les pays de l’Union européenne se chiffrait à plus de 145 milliards de dollars.

En octobre 2008, l’Union européenne et le Canada ont rendu publique l’étude conjointe Évaluation des coûts et avantages d’un partenariat économique plus étroit entre l’Union européenne et le Canada, selon laquelle un partenariat économique renforcé permettrait d’accroître le produit intérieur brut du Canada de 12 milliards de dollars par année et les échanges bilatéraux avec l’Europe de plus de 20 p. 100.

Les provinces et les territoires du Canada participent activement en dépêchant des représentants aux séances de négociations dans les secteurs qui relèvent, en tout ou en partie, de leur compétence. Le gouvernement du Canada consulte également de près les provinces et les territoires sur tous les enjeux au fil des négociations.

Le secteur privé, dans l’Union européenne comme au Canada, s’est montré très favorable à un accord économique ambitieux et global, y compris dans les consultations menées par les deux parties. Le consensus, dans le secteur privé, est qu’un partenariat économique plus étroit, outre les avantages considérables qui en découleraient, serait vu comme un puissant indicateur de croissance par les investisseurs et les gens d’affaires tant de l’Union européenne et du Canada que du monde entier.

Un accord pourrait profiter à de nombreux secteurs de l’économie canadienne, comme l’aérospatiale, les produits chimiques, les plastiques, l’aluminium, les produits du bois, les poissons et les fruits de mer, les véhicules et pièces automobiles, les produits agricoles, les transports, les services financiers, l’énergie renouvelable, les technologies de l’information et des communications, l’ingénierie et les services informatiques.