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Le ministre MacKay souligne les avantages d’un accord commercial entre le Canada et l’Union européenne pour la Nouvelle-Écosse

Le renforcement des échanges commerciaux avec l’Union européenne favorisera la création d’emplois bien rémunérés, la croissance et la prospérité à long terme pour les travailleurs de la Nouvelle-Écosse, affirme le ministre MacKay

Le 28 octobre 2012 - Le ministre de la Défense nationale, l’honorable Peter MacKay, a participé aujourd’hui à une activité organisée à l’aéroport de Halifax pour souligner les avantages que conférerait un accord commercial et économique entre le Canada et l’Union européenne aux travailleurs de la Nouvelle-Écosse et à leurs familles.

« L’économie demeure la priorité fondamentale de notre gouvernement. La conclusion d’un accord commercial global avec l’Union européenne constitue un élément clé de notre plan de stimulation du commerce, dont l’objectif est d’ouvrir de nouveaux marchés et de favoriser la création d’emplois, la croissance et la prospérité à long terme, a indiqué le ministre MacKay. Le renforcement des relations commerciales avec l’Union européenne aura des retombées pour divers secteurs de l’économie de la Nouvelle-Écosse, en particulier pour les quelque 10 000 travailleurs de cette province et leurs familles, dont le gagne-pain dépend de notre secteur des produits de la mer, de calibre mondial. »

L’Union européenne est le plus grand marché du monde pour les produits de la mer. De 2009 à 2011, ses importations annuelles se sont chiffrées, en moyenne, à 25 milliards de dollars. Les droits que perçoit actuellement l’Union européenne sur les produits de la mer du Canada s’élèvent, en moyenne, à 11 p. 100, mais atteignent parfois 25 p. 100. Ces droits élevés seraient éliminés aux termes d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne.

« Plus de 60 p. 100 des revenus annuels du Canada (produit intérieur brut) et un emploi sur cinq au pays dépendent du commerce », a souligné le ministre du Commerce international et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, l’honorable Ed Fast. « C’est pourquoi notre gouvernement met en œuvre actuellement le plan d’expansion du commerce le plus ambitieux de l’histoire du Canada, lequel comprend un accord global de nouvelle génération avec l’Union européenne. Un tel accord permettrait d’augmenter de 20 p. 100 nos échanges bilatéraux et d’injecter 12 milliards de dollars par année dans l’économie canadienne. Cela se traduirait par une augmentation de 1 000 dollars du revenu de la famille canadienne moyenne ou la création de 80 000 emplois. »

L’Union européenne est le deuxième partenaire commercial du Canada en importance et la plus vaste économie intégrée du monde : elle compte plus de 500 millions de consommateurs et enregistre un PIB supérieur à 17 billions de dollars.

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Un document d’information suit, qui présente en détail les avantages qu’un éventuel accord commercial Canada-Union européenne aurait pour la Nouvelle-Écosse.

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Rudy Husny        
Attaché de presse
Cabinet de l’honorable Ed Fast
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Document d’information – Avantages pour la Nouvelle-Écosse d’un éventuel accord commercial entre le Canada et l’Union européenne

Emplois, croissance et prospérité à long terme pour les travailleurs de la Nouvelle-Écosse

Un accord commercial ambitieux avec l’Union européenne aurait des retombées positives considérables au Canada, car il mènerait à une hausse de 20 p. 100 des échanges bilatéraux et à une augmentation de 12 milliards de dollars du revenu annuel du Canada (produit intérieur brut).

Cela se traduirait par une hausse de 1 000 dollars du revenu de la famille canadienne moyenne ou par la création de 80 000 emplois, ce qui reviendrait à ajouter à l’économie canadienne cinq fois le nombre d’emplois qu’on trouve actuellement dans la ville de New Glasgow.

De nombreux secteurs clés de l’économie de la Nouvelle-Écosse bénéficieraient d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne :

Agriculture

  • Ce secteur emploie près de 5 200 personnes en Nouvelle-Écosse.
  • De 2009 à 2011, les exportations annuelles de produits agricoles de la Nouvelle-Écosse vers l’Union européenne se sont chiffrées, en moyenne, à 46 millions de dollars.
  • Un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne garantirait un accès en franchise de droits permanent des principales exportations de la Nouvelle-Écosse, y compris les bleuets surgelés (37,1 millions de dollars; droits suspendus temporairement), les bleuets frais (droits jusqu’à 9,6 p. 100) et les pommes fraîches (droits saisonniers).
  • L’élimination des obstacles tarifaires permettrait d’accroître les ventes de produits agricoles de calibre mondial de la Nouvelle-Écosse sur le lucratif marché de l’Union européenne, lequel compte quelque 500 millions de consommateurs. Cela profiterait directement aux travailleurs néo-écossais grâce à la création d’emplois, à la hausse des salaires et à une prospérité accrue à long terme.

Produits de la mer

  • Ce secteur emploie plus de 10 000 personnes en Nouvelle-Écosse.
  • L’Union européenne constitue le plus important marché du monde pour les produits de la mer. De 2009 à 2011, les importations de produits de la mer de l’Union européenne en provenance du monde entier ont atteint, en moyenne, 25 milliards de dollars par année.
  • L’Union européenne impose actuellement des droits de douane moyens de 11 p. 100 sur les exportations canadiennes de produits de la mer, et certains atteignent même 25 p. 100. Ces obstacles tarifaires importants seraient éliminés dans le cadre d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne.
  • L’élimination des obstacles tarifaires permettrait d’accroître les ventes de produits de la mer de calibre mondial de la Nouvelle-Écosse sur le lucratif marché de l’Union européenne, lequel compte quelque 500 millions de consommateurs. Cela profiterait directement aux travailleurs néo-écossais grâce à la création d’emplois, à la hausse des salaires et à une prospérité accrue à long terme.

Bois et produits du bois

  • Ce secteur emploie près de 3 200 personnes en Nouvelle-Écosse.
  • La Nouvelle-Écosse est un important exportateur de pâtes et papiers. De 2009 à 2011, les exportations annuelles vers l’Union européenne de ce secteur se chiffraient, en moyenne, à 68 millions de dollars.
  • De 2009 à 2011, la Nouvelle-Écosse a également exporté vers l’Union européenne du bois et des produits du bois d’une valeur annuelle qui s’est élevée, en moyenne, à 41,7 millions de dollars.
  • L’Union européenne impose actuellement des droits de douane moyens de 2,2 p. 100 sur les exportations canadiennes de bois et de produits du bois, certains droits atteignant même 10 p. 100. Ces obstacles tarifaires seraient éliminés dans le cadre d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne.
  • L’élimination des obstacles tarifaires permettrait d’accroître les ventes de bois et de produits du bois de calibre mondial de la Nouvelle-Écosse sur le lucratif marché de l’Union européenne, lequel compte quelque 500 millions de consommateurs. Cela profiterait directement aux travailleurs néo-écossais grâce à la création d’emplois, à la hausse des salaires et à une prospérité accrue à long terme.

Produits chimiques et matières plastiques

  • Ce secteur emploie près de 5 000 personnes en Nouvelle-Écosse.
  • De 2009 à 2011, les exportations de produits chimiques et de matières plastiques de la Nouvelle-Écosse vers l’Union européenne se sont chiffrées, en moyenne, à 3,5 millions de dollars par année.
  • L’Union européenne impose actuellement des droits de douane moyens de 4,9 p. 100 sur les exportations canadiennes de produits chimiques et de matières plastiques. Ces obstacles tarifaires seraient éliminés dans le cadre d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne.
  • L’élimination des obstacles tarifaires permettrait d’accroître les ventes de produits chimiques et de matières plastiques de calibre mondial de la Nouvelle-Écosse sur le lucratif marché de l’Union européenne, lequel compte quelque 500 millions de consommateurs. Cela profiterait directement aux travailleurs néo-écossais grâce à la création d’emplois, à la hausse des salaires et à une prospérité accrue à long terme.

Services

  • Dans l’ensemble, le secteur des services emploie près de 340 000 personnes en Nouvelle-Écosse.
  • Le secteur des services occupe une place très importante dans l’économie néo-écossaise, représentant 78 p. 100 du PIB annuel total de la province en 2010.
  • En 2010, la valeur des importations de services de l’Union européenne s’élevait à 1,4 billion de dollars.
  • Les obstacles au commerce de l’Union européenne visant les services canadiens comprennent à l’heure actuelle les exigences relatives à la citoyenneté et à la résidence, l’absence de règles régissant l’entrée temporaire et les restrictions touchant la propriété et l’investissement. Ces obstacles au commerce seraient réduits dans le cadre d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne, ce qui profiterait directement aux entreprises et aux travailleurs de cet important secteur de l’économie néo-écossaise.

Investissement

  • Les investissements directs des entreprises canadiennes dans la zone de l’Union européenne se chiffraient à près de 173 milliards de dollars en 2011, ce qui représentait plus de 25 p. 100 de l’ensemble des investissements directs du Canada à l’étranger. La même année, les investissements directs d’entreprises européennes au Canada atteignaient près de 161 milliards de dollars, soit plus de 26 p. 100 de l’investissement étranger total au Canada.
  • Les entreprises néo-écossaises ont à l’heure actuelle des investissements importants dans divers secteurs de l’Union européenne, dont l’agriculture.
  • L’adoption de règles prévisibles en matière d’investissement et l’accès garanti aux marchés de l’Union européenne permettront d’uniformiser les règles du jeu pour les investisseurs et les entreprises de la Nouvelle-Écosse, et de réduire les risques rattachés aux investissements à l’étranger. Cela aura pour effet d’accroître les flux d’investissements bilatéraux, contribuant ainsi à la création d’emplois et à la prospérité à long terme des travailleurs de la Nouvelle-Écosse.

Marchés publics

  • Les travailleurs de la Nouvelle-Écosse et des autres régions du Canada qui sont employés dans des secteurs comme l’ingénierie, l’architecture et la technologie seraient avantagés par un accès élargi aux marchés publics de l’Union européenne, dont la valeur est estimée à 2,4 billions de dollars.
  • Un accès élargi au plus vaste marché public du monde profiterait à des secteurs qui revêtent une grande importance pour l’économie de la Nouvelle-Écosse, bénéficiant ainsi aux travailleurs et à leurs familles.