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Un accord commercial Canada-UE sera très avantageux pour le Québec, affirment les ministres Fast et Paradis
Le renforcement des échanges commerciaux avec l’Union européenne favorisera la création d’emplois et la prospérité à long terme pour les travailleurs québécois
Le 25 mars 2013 - Le ministre du Commerce international et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, l’honorable Ed Fast, accompagné du ministre de l’Industrie et ministre d’État (Agriculture), l’honorable Christian Paradis, a discuté aujourd’hui des nombreux avantages qu’un ambitieux accord commercial entre le Canada et l’Union européenne (UE) procurera aux travailleurs et aux entreprises du Québec, à l’occasion d’une table ronde tenue par Manufacturiers et exportateurs du Québec.
« Notre gouvernement souscrit aux priorités des travailleurs et des entreprises du Québec : emplois, croissance et prospérité à long terme, a déclaré le ministre Fast. Le secteur québécois des produits chimiques et des plastiques, l’un des plus importants de l’industrie manufacturière de la province, emploie des dizaines de milliers de travailleurs. La demande de l’Union européenne pour des produits de spécialité à valeur ajoutée ne cesse de croître dans un éventail de secteurs. Grâce à leurs atouts et à leur savoir-faire, les entreprises québécoises de ce secteur sont bien placées pour répondre à la demande sur le lucratif marché européen. »
De 2010 à 2012, les exportations de produits chimiques et de plastiques du Québec vers l’Union européenne se sont chiffrées, en moyenne, à 159 millions de dollars par année. L’Union européenne impose actuellement des droits de douane moyens de 4,9 p. 100, avec des crêtes à 6,5 p. 100, sur ces exportations. Ces obstacles tarifaires seraient supprimés dès l’entrée en vigueur d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne.
« Un accord économique et commercial global avec l’Union européenne contribuera positivement au développement de l’industrie chimique québécoise, un fleuron économique qui emploie près de 25 000 personnes au Québec », a indiqué la directrice générale de l’Association pour le développement et l’innovation en chimie au Québec, Mme Sâadia Lakehal.
« Un accord commercial global avec l’Union européenne bénéficiera à toutes les régions du Québec, a déclaré le ministre Paradis. Cet accord aura des retombées positives pour des secteurs clés de l’économie québécoise, comme les secteurs des métaux et des produits minéraux — et en particulier l’industrie de l’aluminium—, l’agriculture et le secteur manufacturier. La hausse des exportations québécoises vers le marché de masse de l’Union européenne créera de nouveaux emplois et de nouvelles occasions pour les travailleurs et les entreprises dans tout le Québec. »
Les exportations québécoises d’aluminium à destination de l’Union européenne se sont chiffrées à 586,6 millions de dollars par année, en moyenne, de 2010 à 2012. Un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne permettrait d’éliminer progressivement les droits moyens de 6,3 p. 100, avec des crêtes à 10 p. 100, que l’Union européenne impose sur ces produits.
« Nous appuyons les efforts que déploie le gouvernement en vue de conclure un accord de libre-échange avec l’Union européenne, parce que cela rendrait les produits de l’aluminium plus concurrentiels et assurerait un accès préférentiel au marché de l’Union européenne, a indiqué le président de l’Association de l’aluminium du Canada, M. Jean Simard. L’industrie de l’aluminium bénéficierait de l’élimination des droits de douane et des obstacles non tarifaires. »
« Il est important pour les entreprises manufacturières d’augmenter le volume des exportations et de diversifier les expéditions, que ce soit en ce qui concerne les produits ou leur destination, souligne le président de Manufacturiers et exportateurs du Québec, M. Simon Prévost. Malgré la récente conjoncture économique difficile en Europe, le marché européen offre de plus en plus de débouchés aux entreprises canadiennes. Nous sommes d’ailleurs très heureux de voir progresser les négociations d’un accord économique et commercial global avec l’Union européenne. »
Deuxième partenaire commercial du Canada, l’Union européenne est la plus grande économie intégrée du monde, comptant plus de 500 millions de consommateurs et affichant un produit intérieur brut de plus de 17 billions de dollars. Les négociations en cours avec l’Union européenne constituent la plus importante initiative commerciale du Canada depuis l’historique Accord de libre-échange nord-américain.
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Un document d’information en annexe présente les avantages pour le Québec d’un éventuel accord commercial entre le Canada et l’Union européenne.
Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :
Rudy Husny
Attaché de presse
Cabinet de l’honorable Ed Fast
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Document d’information – Le Québec et un accord commercial avec l’Union européenne
L’Union européenne (UE) est la première économie mondiale, et le plus vaste marché d’importation de marchandises du monde. Aussi offre-t-elle des débouchés exceptionnels aux exportateurs et aux travailleurs canadiens, partout au pays.
Selon une étude menée conjointement par le Canada et l’UE avant le début des négociations visant un accord économique et commercial global (AECG), une entente ambitieuse pourrait accroître le revenu du Canada de 12 milliards de dollars par année et les échanges bilatéraux de 20 p. 100. Autrement dit, ces retombées économiques équivaudraient à la création de près de 80 000 emplois ou à une hausse de 1 000 dollars du revenu annuel du ménage canadien moyen. Cela serait comparable à l’ajout du nombre total d’emplois actuels dans la ville de Saguenay ou de Trois-Rivières à l’économie canadienne.
L’UE est le deuxième marché d’exportation et partenaire commercial du Québec. Un AECG permettrait de supprimer ou de réduire les droits de douane imposés sur les principaux produits d’exportation du Québec, de multiplier les débouchés commerciaux dans l’UE, et de garantir de façon permanente l’accès en franchise de droits au marché de l’UE dont profitent actuellement bon nombre d’exportateurs québécois. Les exportateurs pourraient également tirer avantage d’autres dispositions de l’AECG, comme celles qui réduiraient les obstacles réglementaires au commerce, protégeraient leurs droits de propriété intellectuelle et garantiraient une plus grande transparence dans les règles d’accès aux marchés.
Le Québec a beaucoup à gagner d’un AECG, notamment en tant que chef de file mondial dans le domaine de l’exploration et de l’exploitation minières et du traitement des minerais. De 2010 à 2012, les exportations québécoises de métaux et de produits minéraux vers l’UE se sont chiffrées, en moyenne, à 2 milliards de dollars par année. Parmi les principales exportations figuraient les produits de l’aluminium, du fer et de l’acier ainsi que les produits minéraux, comme le minerai de fer. Les exportations québécoises d’aluminium à destination de l’Union européenne ont atteint 586,6 millions de dollars par année, en moyenne, durant la même période.
Les exportations d’aluminium sont assujetties à des droits de l’UE qui s’élèvent à 6,3 p. 100, en moyenne, avec des crêtes à 10 p. 100. Un AECG permettrait de supprimer les droits de l’UE sur l’aluminium et ses produits dérivés.
Le Québec compte aussi un secteur des produits chimiques et des plastiques diversifié. Le quart des entreprises canadiennes du domaine des matières plastiques est situé au Québec. L’industrie des produits chimiques et celle des plastiques fournissent des matières essentielles à de nombreux autres secteurs de l’économie, dont ceux de l’automobile et des soins de santé. De 2010 à 2012, les exportations québécoises de produits chimiques et de matières plastiques à destination de l’UE se sont chiffrées, en moyenne, à 159 millions de dollars par année. L’UE impose des droits de douane moyens de 4,9 p. 100, avec des crêtes à 6,5 p. 100, sur ces produits.
Un AECG entraînerait la suppression immédiate des droits qu’impose l’UE sur tous les produits chimiques et des plastiques dès son entrée en vigueur, ce qui créerait des débouchés pour les exportations du Québec.
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